Choux

Précautions


Chez les personnes souffrant du syndrome de l'intestin irritable, le chou peut provoquer des ballonnements, des douleurs abdominales voire des diarrhées.
La vitamine K, contenue dans le chou, a un effet anticoagulant. De ce fait, les personnes suivant un traitement anticoagulant doivent limiter leur consommation de chou à une tasse par jour. Par ailleurs, les indoles contenus dans les feuilles sont susceptibles de diminuer l'efficacité de certains analgésiques.

En cuisine

• L'incontournable Caldo Verde, considérée comme le plat national du Portugal, est traditionnellement préparée avec du chou à grosses côtes, une espèce rare très proche du borécole, qui pourra lui être substituée. On fait cuire des pommes de terre dans du bouillon de poulet, puis on ajoute du chou en lanières. Cette soupe bien verte peut être agrémentée de fines tranches de saucisse chorizo ;
• En Allemagne, on prépare le chou rouge à l'aigre-douce : de fines lanières de chou rouge sont cuites avec des tranches de pommes, du sucre, du vinaigre, du sel et du poivre ;
• En Amérique du Nord, on fait une très populaire salade de chou, appelée coleslaw, avec du chou blanc cru, râpé, que l’on laisse attendrir quelques heures dans une vinaigrette ;
• Dans le nord de l'Europe, on accompagne les viandes de chou mariné : le chou rouge est coupé en fines juliennes, puis mis dans un plat creux avec du sel fin où il macère six ou sept heures. On veillera à le remuer souvent, puis on l'égouttera, le mettra dans un pot avec une gousse d'ail, du poivre en grains et une feuille de laurier. Couvrez de vinaigre bouilli et refroidi, et laissez mariner un jour ou deux ;
• Le chou braisé se prépare en en faisant d'abord blanchir les quartiers quelques minutes à l'eau bouillante. Effeuillez, retirez côtes et trognon, assaisonnez de sel, poivre et muscade, et mettez-le dans une casserole garnie de bardes de lard avec une carotte coupée en morceaux, un oignon piqué d'un clou de girofle, un bouquet garni, du consommé ou du bouillon de poulet, un peu de beurre ou de graisse (canard ou oie de préférence). Couvrez de bardes de lard, faites bouillir et braisez doucement pendant deux heures. La perdrix au chou (pintade ou autre gibier à plume) se cuit longuement au four réglé à basse température. On sectionne les choux en quartiers, on les dépose dans une marmite épaisse, on ajoute l'oiseau que l'on recouvre de quelques feuilles de chou pour éviter qu'il ne sèche et on met un peu d'eau. On peut préparer ce plat avec des cailles et du chou de Milan ou du chou de Savoie. Évitez le chou rouge qui risque de donner une couleur peu appétissante à la chair de l'animal ;
• Le soufassum provençal se prépare en faisant cuire dans une mousseline un chou reconstitué. Tapissez la mousseline de grandes feuilles de chou blanchies et refroidies à l'eau, et disposez sur ce lit une farce composée des feuilles de l'intérieur du chou hachées et assaisonnées, de feuilles de bette blanchies et hachées, de chair à saucisse, de lard maigre, coupé en dés et rissolé, d'un oignon haché revenu au beurre, de deux tomates hachées, de riz et de petits pois. Nouez les extrémités de la mousseline de façon à reformer le chou et plongez le paquet dans de l'eau bouillante ou un bouillon de viande et faites-le cuire doucement trois ou quatre heures ;
• Le chou se farcit entièrement ou en détachant d'abord ses feuilles (cigares au chou). Riz à demi cuit, ail, oignon et viande hachée sont les ingrédients habituels, mais on peut aussi remplacer la viande par des noix ou des pignons. Muscade, carvi et marjolaine sont de mise. On peut napper les cigares au chou d'une sauce tomate avant de les cuire au four. Le cœur du chou, ou trognon, est aussi plein de nutriments. On l’émince finement pour qu’il soit moins fibreux, ou on l’utilise pour faire un bouillon ;
• En Irlande, on prépare le colcannan, un plat composé de purée de pommes de terre, agrémentée d'oignons rissolés, de chou cuit finement haché, de beurre, de sel et de poivre. À la Saint-Patrick, on mange du corned-beef avec du chou et de la bière ... teinte en vert ;
• Les choux de Bruxelles se consomment simplement cuits à l'eau et nappés de beurre, gratinés, ou dans une purée à la flamande, c'est-à-dire cuits, passés au tamis et complétés pour un tiers d'une purée de pomme de terre. Attention de ne pas trop les cuire ;
• En Angleterre et dans le sud des États-Unis, on cuisine la borécole et le chou cavalier avec des dés de bacon ou de jambon fumé. On les ajoute aussi aux soupes et aux ragoûts à base de haricots et d'orge, ou de saucisses épicées.

Propriétés

.Il existe différents types de chou :
• le chou vert ;
• le chou blanc ;
• le chou rouge.
Ils font tous partie de la même famille que le chou-fleur, le brocoli ou encore le chou de Bruxelles.
En ce qui concerne les légumes de la famille des crucifères, des études épidémiologiques laissent penser que leur consommation régulière pourrait contribuer à prévenir certains cancers comme ceux du poumon, des ovaires et des reins.
Cru ou cuit, par voie interne ou externe : le chou est un légume populaire, omniprésent sur les tables, qui possède de nombreux bienfaits. Il est riche en vitamines (en particulier en vitamines C), en fibres et en minéraux. Il est utilisé en phytothérapie pour son action antiseptique (il désinfecte les plaies), anti-inflammatoire, antioxydante (il ralentit le vieillissement des cellules), laxative et anticancéreuse. Il permet de traiter les douleurs diverses (rhumatismes, sciatiques, douleurs dentaires), les affections respiratoires (rhumes, bronchites), les infections intestinales, les contusions, les hémorroïdes, la fatigue, l’anémie, les plaies et autres lésions cutanées (abcès, furoncles, ulcères).
Recommandé par les diététiciens, il contribue à l’équilibre de l’organisme et est inclus dans le régime alimentaire recommandé aux diabétiques. Le chou prévient également les troubles cardio-vasculaires et diminue le risque de cancer.
Parmi les différentes variétés de chou, le chou rouge se distingue par son contenu plus élevé en flavonoïdes, une catégorie d’antioxydants. Le principal flavonoïde du chou rouge est la cyanidine, un pigment anthocyanine qui contribue d’ailleurs à sa couleur prononcée.
Le chou est riche en fibres qui accélèrent le transit et en antioxydants (carotènes et vitamine C). Il est particulièrement réputé pour sa teneur en substances soufrées. C’est un aliment santé par excellence qui mériterait une place de choix dans les menus. Pour profiter au maximum des bienfaits du chou (notamment rouge et blanc), consommez-le de préférence cru.
Utilisation interne
Tonifiant : le chou traite la fatigue générale, mais aussi les anémies et les avitaminoses, grâce à sa teneur en vitamines C, B1, A et E.
Décongestionnant, le jus de chou aide à lutter contre la grippe, les colites et les œdèmes. D'une manière générale, il élimine les toxines. Sa richesse en fibres régularise les transits difficiles. Additionné à du miel, il soigne l' aphonie.
Digestif : le chou agit sur diverses maladies digestives de la diarrhée à la colite, en passant par les douleurs gastriques et intestinales.
Décongestionnant : le chou permet de rétablir une bonne circulation sanguine, dans le cas des affections cardiaques et des insuffisances veineuses (varices, phlébites, etc.). Il contribue à une meilleure élimination, dans le cadre de maladies du foie.
Utilisation externe
Anti-inflammatoire : en cataplasmes, le chou traite les inflammations de la sphère ORL (angines, laryngites), tout comme les bronchites, l'asthme, mais aussi les hémorroïdes et les douleurs musculaires. Il facilite l'élimination des épanchements, en cas d'entorse par exemple.
Analgésique : le chou soulage les personnes souffrant de multiples névralgies, maux de tête, douleurs dentaires, sciatiques.
Astringent : en favorisant la revitalisation des tissus, il apaise les affections de la peau, y compris les zonas.
Calmant : le chou soigne les irritations oculaires, les yeux rouges ou la conjonctivite.

Anti-fatigue : Le chou est une source de vitamine C. Le rôle que joue la vitamine C dans l’organisme va au-delà de ses propriétés antioxydantes ; elle contribue aussi à la santé des os, des cartilages, des dents et des gencives. De plus, elle protège contre les infections, favorise l’absorption du fer contenu dans les végétaux et accélère la cicatrisation

Utilisation interne
Tonifiant : le chou traite la fatigue générale, mais aussi les anémies et les avitaminoses, grâce à sa teneur en vitamines C, B1, A et E.
Décongestionnant, le jus de chou aide à lutter contre la grippe, les colites et les œdèmes. D'une manière générale, il élimine les toxines. Sa richesse en fibres régularise les transits difficiles. Additionné à du miel, il soigne l' aphonie.
Digestif : le chou agit sur diverses maladies digestives de la diarrhée à la colite, en passant par les douleurs gastriques et intestinales.
Décongestionnant : le chou permet de rétablir une bonne circulation sanguine, dans le cas des affections cardiaques et des insuffisances veineuses (varices, phlébites, etc.). Il contribue à une meilleure élimination, dans le cadre de maladies du foie.
Utilisation externe
Anti-inflammatoire : en cataplasmes, le chou traite les inflammations de la sphère ORL (angines, laryngites), tout comme les bronchites, l'asthme, mais aussi les hémorroïdes et les douleurs musculaires. Il facilite l'élimination des épanchements, en cas d'entorse par exemple.
Analgésique : le chou soulage les personnes souffrant de multiples névralgies, maux de tête, douleurs dentaires, sciatiques.
Astringent : en favorisant la revitalisation des tissus, il apaise les affections de la peau, y compris les zonas.
Calmant : le chou soigne les irritations oculaires, les yeux rouges ou la conjonctivite.


Composition

• Riche en fibres ;
• Riche en antioxydants ;
• Riche en vitamine C ;
Magnésium 
Potassium
Fer 
Manganèse
Sélénium 
iode
Bêta-carotène 
Vitamine B3 
Vitamine B5 
Vitamine B6 
Vitamine B9 
Vitamine E 
Vitamine K 
Flavonoïdes ; acides aminés ; 
Le mélange de composés phénoliques extraits du chou a démontré l’une des plus fortes capacités à diminuer la croissance de ces cellules cancéreuses.

Ils contiennent une famille de composés appelés glucosinolates. Sous l’action d’une enzyme, la myrosinase, ces composés donnent naissance à des composés bioactifs - isothiocyanates et indoles - qui stimulent une famille d’enzymes éliminant les substances cancérogènes. Elles bloquent aussi la prolifération des cellules cancéreuses, les conduisent au suicide, empêchent les métastases. Enfin, les indoles des crucifères (avec la génistéine du soja) inhibent l’activité des récepteurs aux estrogènes, ce qui en fait des candidats sérieux à la prévention des cancers du sein et de la prostate. Par ailleurs, les composés du chou moduleraient le risque de cancer via des mécanismes épigénétiques.

Les légumes crucifères renferment une substance, la goitrine, qui peut dans certaines conditions bloquer l’activité d’une enzyme responsable de la fixation de l’iode et entraîner des goîtres. Mais ceci n’est vrai que dans un contexte de carence marquée en iode, qui est très rare en France. Il n’y a donc pas de raison de craindre pour sa thyroïde si l’on mange 3 portions de choux ou de crucifères comme les conseillent les chercheurs en prévention des cancers.

En moyenne, l’homme absorbe 30 % des sels de calcium contenus dans les aliments. Le calcium des laitages est absorbé à 32 %, une valeur intéressante, mais supplantée par celle des légumes crucifères (brocoli, chou de Bruxelles, chou frisé, chou chinois, etc.) dont le coefficient d’absorption peut aller jusqu’à 61 %. Ainsi, une portion de chou chinois (175 g) fournit plus de calcium qu’un verre de lait

). Il est à noter que le fer contenu dans les aliments d’origine végétale est moins bien absorbé par l’organisme que le fer contenu dans les aliments d’origine animale. L’absorption du fer des végétaux est toutefois favorisée lorsqu’il est consommé avec certains nutriments, telle la vitamine C.

Il vaut mieux choisir du chou frais que surgelé

Les surgelés sont « blanchis » dans l’eau bouillante. Cette opération réduit de 60% à 80% leur teneur en antioxydants. L’activité de la myrosinase est elle aussi affectée par le blanchiment. Il vaut donc mieux acheter des choux frais et les manger crus ou peu cuisinés

Autre

Si le chou que vous cuisinez commence à dégager une odeur sulfureuse, c'est qu'il a déjà cuit trop longtemps. Diminuez le temps de cuisson. On pourra aussi ajouter à l'eau de cuisson une noix de Grenoble avec sa coque, une branche de céleri ou un morceau de pain enveloppé dans de la mousseline (pour éviter qu'il ne se défasse), ce qui atténuerait l'odeur

Posologie

- Le chou s'utilise beaucoup en cataplasme : retirer la côte centrale de la feuille et écraser celle-ci au rouleau pour libérer le suc puis appliquer trois couches sur la zone à traiter, avant de la recouvrir d'une bande de gaze.
- On peut également repasser la feuille (toujours après avoir enlevé la nervure) avant de la placer, encore chaude, sur une zone douloureuse.
Un cataplasme de chou doit rester en place jusqu'à la guérison. Toutefois, posé durant plusieurs heures, ce remède peut faire apparaître des cloques.
- En utilisation interne, les feuilles de chou s'ingèrent tout simplement crues ou cuites, mais il est également possible de préparer un sirop de chou avec le jus des feuilles centrifugées et du miel, pour lutter contre la toux grasse ; prendre dans ce cas 3 ou 4 cuillères à café, tout au long de la journée.
- Le jus de chou centrifugé, à raison de 100 ml par jour (ce qui correspond à un quart de chou de taille moyenne), va lutter contre les gastrites, les ulcères de l'estomac, les hernies hiatales, les oesophagites, etc.
Contre la fatigue et l’anémie.
Jus : Boire un verre de jus de chou par jour pendant 3 semaines (en dehors des repas).
Contre les bronchites.
Décoction : Placer 2 grandes feuilles de chou dans de l’eau froide, puis faire bouillir pendant 30 minutes. Boire 1 litre par jour en plusieurs fois.
Ou
Jus : Boire 1 ou 2 verres de jus de chou rouge par jour.
Contre les ulcères de l’estomac.
Jus : Boire 2 à 3 verres de jus de chou rouge par jour, pendant 3 semaines (en dehors des repas).
Pour prévenir les infections intestinales d’origine parasitaire (chez les enfants).
Jus : Boire 1 verre ou ½ verre de jus de chou le matin à jeun, pendant 3 jours. Débuter le traitement un jour de pleine lune. Suivre le traitement pendant au moins 3 mois.
En usage externe
Contre les ulcères de jambe.
Cataplasme : Placer 3 ou 4 feuilles de chou entre 2 linges et appliquer directement sur les lésions. Appliquer le linge toutes les 4 ou 6 heures et pendant la nuit.
N.B. : Cette cure doit être accompagnée d’un suivi médical. Si une douleur apparaît, respecter un intervalle de 6 à 12 heures entre chaque cataplasme.
Pour traiter les plaies, les furoncles et les abcès.
Cataplasme : Placer 3 épaisseurs de feuilles de chou entre 2 linges et appliquer directement sur les lésions. Répéter l’opération toutes les 2, 3 ou 4 heures jusqu’à la cicatrisation.
N.B. : Entre chaque application, ne pas hésiter à nettoyer la lésion avec du sérum physiologique si celle-ci contient du pus.
Contre les gerçures et les crevasses.
Cataplasme : Placer entre 2 linges des feuilles de chou découpées en bandes étroites et imbibées d’huile d’olive. Appliquer sur les lésions pendant toute la nuit.
Contre les hémorroïdes.
Cataplasme : Placer entre 2 linges des feuilles de chou découpées en bandes étroites. Appliquer sur les lésions pendant toute la nuit.