Vipérine (Anchusa officinalis)

Dans le passé, certaines populations ont consommé de la Vipérine commune. En effet, les jeunes feuilles encore mucilagineuses crues en salade ou cuites à la manière des épinards. Mais attention, car la Vipérine peut s’avérer toxique dès qu’on dépasse une certaine quantité.

Ses fleurs sont diurétiques et sudorifiques, elles facilitent l’expectoration et peuvent remplacer la bourrache lorsque celle-ci fait défaut.
Elles possèdent des propriétés émollientes (qui adoucit, diminue l’inflammation), béchiques (antitussif qui a une action contre la toux), dépuratives et laxatives, antiasthéniante (permets de lutter contre certaines fatigues).
On la recommande pour combattre les affections urinaires telles que les néphrites (inflammations de reins), les coliques néphrétiques et les rétentions d’urine. On l’emploie également pour prendre en charge les rhumatismes, les maladies respiratoires (bronchites), la rougeole, la scarlatine et les états fébriles. Grâce à son effet laxatif, la buglosse agit efficacement contre la constipation.
.Elle agit sur les piqures d’insectes et les dermatoses, ainsi que sur l’eczéma. La vipérine stimule l'ouverture des pores de la peau, ce qui permet une meilleure transpiration et un meilleur échange de chaleur entre notre milieu intérieur et extérieur. Cette propriété est utilisée pendant les fièvres.
La buglosse est une plante médicinale qui faisait partie, avec la violette odorante et la bourrache, des « trois fleurs cordiales » (elle adoucit les âcretés du sang et des autres humeurs) dont le poète médecin de la Renaissance Thibault Lespleigney fait état.
on s’en sert en cure dépurative de printemps.
La racine est utilisée en cataplasme sur les plaies et les entorses, finement hachée. Comme la consoude, elle a tendance à refermer une plaie en surface sans donner le temps aux tissus de se refermer en profondeur. Donc attention, laissez une plaie profonde respirer et se refermer avant d'appliquer la vipérine.

o La vipérine fournit une brique de construction des tissus (silice)...
o ainsi que la stimulation nécessaire pour régénérer ces tissus (allantoïne)...
o puis dépose une couche de gel protecteur sur l'endroit endommagé afin de le laisser se réparer en paix (mucilages).

On fabriquait autrefois, avec la racine de la Buglosse, un fond de teint rosé.

Composants principaux de la plante

- tanins
• Mucilage. Ces polysaccharides se gonflent d'eau et forment un gel, une substance visqueuse qui recouvre les tissus enflammés et les rafraîchis (calme l'inflammation).
• Nitrate de Potassium
• Saponosides triterpéniques
• Polyphénols (acides polyphénoliques) : acide lithospermique (anticonceptionnel et antihormonal) • Les lithospermates ont des effets favorables sur le fonctionnement rénal, diminution de l’urémie, augmentation de la vitesse de filtration glomérulaire, de l’excrétion d’urée et de créatinine, inhibent l’hépatotoxicité du tétrachlorure de carbone.
Antigonadotrophique
• Alcaloïdes pyrrolizidiniques

l'allantoïne (Foster, 1999). L'allantoïne stimule la régénération cellulaire lorsque la cellule est endommagée.
La vipérine croit sur les sols riches en silice, et elle en contient (Journal of Agriculture, 1843). La silice rentre dans la composition du collagène qui participe à la solidité de nos tissus.
Les fleurs contiennent de l'échiine, un poison paralysant qui peut créer une petite réaction locale assez durable (mais sans gravité) et ses poils peuvent être irritants en cas de frottement avec la peau. Il vaut donc mieux prendre des gants avec elle !

des glucides, des colorants, des acides organiques, des sels minéraux dont le nitrate de potassium.

: Posologie
En usage interne
Pour faire baisser la fièvre (rougeole, scarlatine).
Infusion : Faire bouillir 10 g de fleurs de buglosse, 15 g de fleurs de capillaire de Montpellier et 15 g de fleurs de mélisse pour 1 litre d’eau. Laisser infuser pendant une heure. Verser 50 g de sirop de coquelicot.
Boire la préparation dans un délai de 24 heures.
• Teinture-mère d' Anchusa officinalis plante entière