scutellaire

Paragraphe 1

Scutellaire
Scutellaire
Sommaire
Indications
Posologie
Historique
Recherches
Précautions
Interactions
Indications
Usage traditionnel

Soulager la nervosité, les tics nerveux, l'insomnie, les spasmes musculaires, les symptômes du syndrome prémenstruel.

Voir la légende des symboles

Posologie de la scutellaire
Pour tous les usages mentionnés ci-dessus

Infusion. Verser 250 ml d'eau bouillante sur 1 g à 2 g de scutellaire séchée. Laisser infuser pendant 3 à 5 minutes. Prendre 3 tasses par jour.
Capsules. Prendre de 1 g à 2 g de scutellaire séchée, 3 fois par jour.
Extrait liquide (1:1 éthanol à 25 %). Prendre de 2 ml à 4 ml, 3 fois par jour.
Teinture (1:2 éthanol à 35 %). Prendre de 2 ml à 5 ml, 3 fois par jour.
Historique de la scutellaire
Le genre botanique Scutellaria comprend plus de 300 espèces qui poussent sous les climats tempérés et tropicaux du sud-est de l’Asie, et en Amérique du Nord en passant par l’Europe. L'espèce S. laterifolia est une plante exclusivement américaine et l'histoire de ses usages médicinaux est circonscrite aux États-Unis et au Canada.

Les Amérindiens la considéraient comme un calmant, un sédatif et un tonique du système nerveux. C'est d'ailleurs à ce titre que les herboristes américains l'ont adoptée à leur tour vers la fin du XVIIIe siècle. La scutellaire faisait alors partie de nombreuses préparations pharmaceutiques destinées à favoriser le sommeil, à calmer les crises d'hystérie et les convulsions épileptiques et à soigner la rage ou divers autres troubles neurologiques. On reconnaissait à la plante des vertus thérapeutiques tant pour le traitement des douleurs névralgiques que pour les troubles fonctionnels du système nerveux, y compris chez les enfants.

Ces usages médicinaux sont tombés graduellement dans l'oubli avec l'apparition des opiacés, des benzodiazépines et d'autres molécules de synthèse. Si bien qu'on n'a jamais entrepris d'étude pharmacologique d'importance sur le mode d'action de la scutellaire.

De nos jours, la plante est également cultivée en Europe où certaines traditions herboristes l'ont adoptée. En Médecine traditionnelle chinoise, on emploie les racines d'une autre espèce du même genre botanique, la Scutellaria baicalensis, principalement pour traiter les maladies inflammatoires.


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Recherches sur la scutellaire
Usage traditionnel Nervosité, agitation, insomnie. On ne dispose que d’un seul essai clinique préliminaire qui démontre les effets anxiolytiques (réduction de l’anxiété) de la scutellaire sur l’homme. Il a été réalisé à double insu sur un échantillon restreint de 19 volontaires à qui l’on a donné une seule dose de 200 mg de plante séchée à froid ou un placebo1. On attribue l’action de la plante aux nombreux pigments flavonoïdes qu’elle contient. Ces derniers se fixeraient sur les mêmes récepteurs du cerveau que les benzodiazépines2, ces molécules synthétiques qui constituent la substance active d'une multitude de calmants modernes. Bien que l’effet ait aussi été observé chez les rats2, l’ensemble de la preuve scientifique reste très faible.

Précautions avec la scutellaire
Attention
La scutellaire a la réputation d’être toxique pour le foie. Toutefois, les cas d'empoisonnement rapportés ont probablement été causés par d’autres plantes confondues ou mélangées avec la scutellaire, en particulier des germandrées (Teucrium chamaedrys et autres) qui, elles, sont effectivement toxiques1. D'où l'importance de choisir un fournisseur parfaitement fiable qui s'assure de récolter de la Scutellaria laterifolia.
Bien que les herboristes traditionnels l'aient utilisée contre les troubles nerveux durant la grossesse, en l'absence de données toxicologiques complètes, on recommande aux femmes enceintes ou qui allaitent d'éviter de prendre de la scutellaire.
Contre-indications
Aucune connue.
Effets indésirables
Aucun aux doses recommandées. Cependant, à doses élevées, elle pourrait entraîner de la stupeur, de la confusion, des contractions musculaires involontaires, des convulsions, etc.
Interactions avec la scutellaire
Avec des plantes ou des suppléments
Les effets de la scutellaire pourraient s'ajouter à ceux d'autres plantes ou de suppléments à action sédative ou calmante (valériane, houblon, passiflore, par exemple).
Avec des médicaments
Les effets de la scutellaire pourraient s'ajouter à ceux de médicaments de synthèse à action sédative ou calmante (benzodiazépines et barbituriques, par exemple).

Paragraphe 2

La scutellaire du lac Baïkal, puissante antioxydante et anti-inflammatoire
Jean-Pierre Giess | Plantes médicinales | Publié le 09/09/2016


Nom de la plante
Scutellaire du Baïkal, Chinese skullcap (anglais), Huang Qin (chinois), Radix Scutellariae Baicalensis

Dénomination latine internationale
Scutellaria baicalensis Georgi = Scutellaria macrantha Fisch. (Scutellaria baikalensis)

Famille botanique
Lamiaceae

Description et habitat
Arbuste à feuilles lancéolées et fleurs bleu-violet, de 30 à 120 cm de haut
Plante d’Asie, Chine, Japon, Corée, Russie, talus herbeux et ensoleillés, terres incultes jusqu’à 2000 m d’altitude
Histoire et tradition
Plante de la Pharmacopée traditionnelle chinoise
Scutellaria lateriflora L. d’Amérique du Nord est utilisée dans les rites de purification lorsque les tabous sexuels avaient été enfreints, et contre la rage, actuellement comme sédatif nerveux
Parties utilisées
Racine âgée de 3 à 4 ans
Formes galéniques disponibles
Dosages usuels
Composition
Composants principaux de la plante
Flavonoïdes (12 %) : baïcaline (= baikaline), baïcaléine (bacaléine), wogonine
Stérols
Acide benzoïque
Mélatonine (7110 ng/g) [1]
Composants principaux des bourgeons ou jeunes pousses
Composants principaux de l'huile essentielle
Propriétés
Propriétés de la plante
Hépatoprotecteur (extrait riche en flavonoïdes), protection des cardiomyocytes, inhibiteur de l’agrégation plaquettaire, protecteur vasculaire [2]
Entraine une réduction des lésions hépatocytaires plus importante que par le Chardon-Marie par un extrait titrant 75 % de baïcaline
Anticancéreux [3], [4], [5]
Inhibiteur de croissance tumorale dans tous types de cancers, principalement du sein et de la prostate, inhibition de l’activité de la COX-2 [6]
Adjuvant aux anticancéreux, traitement complémentaire potentiel dans les glioblastomes résistants aux chimiothérapies [7]
Des expérimentations chez la souris montrent une potentialisation d'anticancéreux tels que le cyclophosphamide, en association avec la rhodiole et la réglisse [8]
Anti-inflammatoire
Anti-oxydant, action sur les radicaux libres [9], [10], et sur la thrombose
Neuroprotecteur, potentialités dans la maladie de Parkinson [11], [12]
Diminue les pertes d'audition dues au bruit [13]
Anti-allergique [14], [15] (bacaléine, wogonine)
Antiviral (dengue) [16], la baïcaléine est un traitement potentiel du coronavirus SARS-CoV [17], [18]
Entraine une perte de poids [19]
Sam-Hwang-Sa-Sim-Tang, un mélange de trois plantes de la pharmacopée asiatique (rhizomes de Coptis sinensis, racines de Scutellaria baicalensis, rhizomes de Rheum officinale) possède des effets hypolipidémiants et diminue l'expression de molécules d'adhésion dans le tissu aortique [20]
Yeoldahanso-tang, un mélange de la pharmacopée asiatique (contenant Pueraria lobata (Willd.) Ohwi, Angelica tenuissima Nakai, Scutellaria baicalensis Georgi, Platycodon grandiflorum (Jacq), Angelicae dahurica, Cimicifuga heracleifolia Kom, Raphanus sativus L., Polygala tenuifolia (Willd.), Acorus gramineus Soland., Dimocarpus longan Lour), serait utile dans le traitement de la maladie de Parkinson [21]
Potentialités dans la maladie de Lyme (activité contre Borrelia burgdorferi), ainsi que Cryptolepis sanguinolenta, Juglans nigra, Polygonum cuspidatum, Artemisia annua, Uncaria tomentosa, Cistus incanus [22]
Propriétés du bourgeon
Propriétés de l'huile essentielle
Indications
Indications de la plante entière (phytothérapie)
Hépatites toxiques et virales
Asthme, rhume des foins, bronchite chronique
Hypertension artérielle
Acouphènes (?)
Indications du bourgeon (gemmothérapie)
Indications spécifiques de l'huile essentielle (aromathérapie)
Mode d'action connu ou présumé
Formulations usuelles
Réglementation
Effets indésirables éventuels et précautions d'emploi
Entre dans la composition de Soshiho-tang, une préparation de plantes de médecine traditionnelle chinoise ou japonaise, de bonne tolérance (avec Bupleurum falcatum, Pinellia ternate, Scutellaria baicalensis, Zizyphus jujuba, Panax ginseng, Glycyrrhiza uralensis, Zingiber officinale) [23]
Hpatotoxicité suspectée [24]
Scutellaire du Baïkal
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Plante des steppes arides, la scutellaire du Baïkal (scutellaria baicalensis) aussi appelée Huang Qin dans la médecine traditionnelle chinoise est une plante assez méconnue en Occident, à tort. Anti-inflammatoire, anti-âge, sédative, tonique mais aussi tranquilisante, antivirale et antibactérienne elle a tout pour devenir la nouvelle star des compléments alimentaires.

Vous n’avez jamais entendu parler de cette plante ? Ça pourrait changer... Pour commencer, c’est un basique de la médecine traditionnelle chinoise, connu et utilisé depuis des centaines d’années sous le nom de Huang Qin, pour ses remarquables propriétés anti-inflammatoires et régulatrices.

Pour autant, elle n’est pas complètement inconnue en Occident, où quelques marques de cosmétique l’incorporent dans certaines de leurs formulations pour ses effets embellissants sur la peau. Mais surtout, la recherche trouve maintenant à la scutellaire du lac Baïkal des propriétés puissantes face aux cancers, aux virus ou aux maladies inflammatoires et dégénératives.

Une plante des steppes arides convoitée par la médecine
Ces contrées encore sauvages et aux conditions climatiques souvent extrêmes dispensent à la botanique quelques spécimens remarquables. Vous en connaissez déjà certains, comme l’éleuthérocoque, la rhodiola ou le rooibos. La scutellaire du Baïkal ne se limite pas aux abords du célèbre lac sibérien. Elle déploie ses jolies fleurs dans presque toute la Russie, en Chine, en Mongolie, au Japon, en Corée, à l’état sauvage sur des talus herbeux et des terres arides jusqu’à 2000 m d’altitude.

Heureusement, elle se laisse bien domestiquer, et sa culture progresse, surtout en Chine, où la demande va croissante sous l’impulsion de la pratique traditionnelle, revenue en odeur de sainteté. Les applications nouvelles trouvées aux extraits tirés de sa racine dans les domaines de la cosmétique et de la médecine conventionnelle amplifient désormais la demande.

Les vertus santé de la scutellaire connues par les Amérindiens
En fait, l’implantation du genre botanique Scutellaria, qui comprend près de trois cents espèces répertoriées, ne se limite pas à l’Asie du Sud-Est, mais déploie aussi des variétés en Europe et en Amérique du Nord, où Scutellaria lateriflora est, par exemple, exclusivement circonscrite aux États-Unis et au Canada.

Les Amérindiens avaient connaissance de ses propriétés calmantes, sédatives et toniques du système nerveux. Presque un adaptogène avant l’heure… Rien d’étonnant à ce que la balbutiante médecine de l’envahisseur blanc se soit approprié le secours de la précieuse plante, pour en tirer différentes préparations pharmaceutiques servant à retrouver le sommeil, calmer les crises d’hystérie, les convulsions épileptiques et quelques autres affections neurologiques.

Au cours du XIXe siècle, les opiacés ‒ dont le célèbre Laudanum ‒ ont rapidement pris le pas sur la scutellaire dans ce registre, bien aidés par un coût modique et l’immédiateté du soulagement qu’ils procuraient. Les benzodiazépines et autres molécules de synthèse achevant dès le début des années 1960 de la faire sombrer dans l’oubli…

Mais la médecine traditionnelle chinoise n’a jamais cessé d’y recourir, et son retour en grâce récent par la volonté des autorités chinoises dynamise les recherches tous azimuts sur les nombreux flavonoïdes que renferme sa racine.

Un anti-inflammatoire naturel prisé par la recherche
La majorité des recherches actuelles se concentrent sur les polyphénols contenus dans la racine de la scutellaire. Ils sont plus de trente, mais trois d’entre eux se distinguent pour leur puissante activité anti-inflammatoire : la baicaline, la baicaléine et la wogonine. Leur action conjointe limite fortement la prolifération d’agents inflammatoires.

Ces effets se perçoivent notamment sur le plan articulaire. La scutellaire du Baïkal soulage les arthrites et les arthroses, en particulier dans les hanches et les genoux, ce qui permet d’éviter l’usage trop intensif des antidouleurs classiques, aux effets secondaires cumulatifs dommageables. Mais le champ d’application est tellement vaste au fur et mesure des études réalisées que les nombreuses propriétés qui se font jour s’entrecroisent.

La wogonine, par exemple, a aussi démontré une action prometteuse sur le diabète : ce polyphénol puissamment antioxydant normalise l’hyperglycémie, stimule le cœur et protège le muscle cardiaque de la nécrose, souvent un corolaire du diabète et d’autres pathologies inflammatoires. La scutellaire s’est aussi montrée efficace dans le rééquilibrage des taux de « bon » et de « mauvais » cholestérol.

Anti-âge et protecteur du cerveau
La baicaléine, quant à elle, est toujours à l’étude pour ses propriétés anti-oxydantes, protectrices de la fonction synaptique, dont la défaillance serait notamment la cause des maladies dégénératives du cerveau comme Alzheimer. Des études sur la souris ont montré qu’une prise orale dans l’eau de boisson améliorait la plasticité synaptique (c’est-à-dire la propriété des neurones à modifier les connexions entre leurs terminaisons nerveuses) et réduisait du même coup les pertes de mémoire.

Cette puissance anti-oxydante est telle qu’elle laisse présager des développements futurs très prometteurs dans la lutte contre le vieillissement : une étude sur la mouche drosophile a montré que la prise d’un extrait de baicaléine entrainait un accroissement de la durée de vie moyenne de 20 à 25%, ainsi qu’un accroissement de la fertilité.

Un tranquillisant sans effets secondaires
C’est probablement son utilisation la plus connue et la plus éprouvée, aussi bien dans les traditions amérindiennes et chinoises qu’à l’ère moderne. Les propriétés calmantes, relaxantes et équilibrantes du système nerveux dont fait preuve Scutellaria baicalensis la désignent au premier chef pour remplacer les molécules chimiques couramment utilisées devant les troubles du sommeil, l’angoisse ou l’instabilité émotionnelle.

On gagne aussi à l’associer aux traitements classiques de troubles anxieux plus lourds, tout en les réduisant lorsque c’est possible, car ils ne sont pas sans effets sur la vigilance et sur l’intégrité cognitive à long terme. Au contraire, la scutellaire et ses extraits courants n’induisent aucune somnolence tout en stimulant les performances cognitives. Cela fait une grande différence quand on est obligé de recourir à ces « béquilles » pendant un certain temps…

Des vertus anti-cancer ?
Dans ce domaine aussi, les études se succèdent pour vérifier les propriétés de Scutellaria baicalensis, et elles ne se démentent pas. Dans toutes les lignées de cellules cancéreuses testées, la scutellaire inhibe fortement leur prolifération. Deux d’entre elles sont particulièrement sensibles : les cellules du cancer du sein et de la prostate.

Des recherches plus ciblées ont également mis en lumière l’efficacité de SB ̶ en soutien aux traitements classiques ̶ sur le glioblastome multiforme, qui représente à ce jour la tumeur primitive du cerveau la plus fréquente et la plus agressive. La plus assassine aussi, puisque le taux de survie reste l’un des plus faibles parmi tous les cancers. Les études se poursuivent sur les nombreux flavonoïdes de Scutellaria baicalensis, isolés, combinés entre eux et associés aux thérapies classiques.

Une plante aux propriétés antivirales et antibactériennes
Les propriétés antivirales et antibactériennes importantes de Scutellaria baicalensis ont également fait l’objet de recherches approfondies. La baicaline a ainsi été associée au binôme pénicilline/amoxicilline dans le traitement contre différentes souches résistantes du célèbre et redouté staphylocoque doré. Les souches résistantes à la pénicilline sont capables de produire une enzyme, la pénicillinase, qui rend l’antibiotique inopérant. On soupçonne la baicaline d’inhiber cette dernière, et donc d’aider à venir à bout du staphylocoque.

D’autres équipes ont travaillé sur le virus de la dengue, véhiculé par le moustique-tigre (Aedes albopictus). Longtemps cantonné aux zones tropicales d’Amérique centrale, d’Asie et des territoires français du Pacifique Sud (Polynésie, Nouvelle-Calédonie…) où il infecte plusieurs millions de personnes chaque année, les cas dits « d’importation » se multiplient dans l’hémisphère nord depuis quelques années.

Une importante étude conduite en Malaisie, à Kuala Lumpur, a permis de mettre en évidence l’effet inhibiteur de la baicaline sur le sérotype DENV-2 (l’une des cinq variantes du virus de la dengue) et sa duplication. Les virus de l’herpès ou de la varicelle font également l’objet d’investigations qui confirment le potentiel antiviral très prometteur des flavonoïdes de Scutellaria baicalensis.

Les mitochondries mieux protégées
Un nombre croissant de résultats de recherche semble indiquer que la dysfonction de l’activité mitochondriale serait une constante dans des pathologies aussi différentes en apparence que les maladies d’Alzheimer et de Parkinson, les cardiopathies, les cancers et autres troubles du métabolisme.

Les mitochondries sont considérées comme les « centrales énergétiques » des cellules. En bout de chaîne, ce sont elles qui convertissent l’énergie des molécules issues de la digestion (principalement le glucose) en énergie utilisable par la cellule. Mais les mitochondries joueraient aussi un rôle déterminant dans le cycle de vie des cellules, et notamment dans l’apoptose (le déterminisme de la mort cellulaire).

De nombreuses études scientifiques montrent aussi que la puissance antioxydante des polyphénols naturels est l’une des meilleures protections pour l’activité mitochondriale. Parmi ceux-ci, la baicaline et la baicaléine démontrent une habileté particulièrement intéressante pour atténuer les dégâts par stress oxydatif sur nos fameuses mitochondries.

La scutellaire, future star des compléments alimentaires
Les applications de la scutellaire sont encore loin d’être toutes connues. Des anciennes traditions amérindiennes, qui l’utilisaient aussi pour stimuler le cycle menstruel, soulager les douleurs des seins et faciliter l’expulsion du placenta, aux découvertes plus récentes qui permettraient même de lutter contre l’alopécie, le champ est vaste, comme vous pouvez le constater.

En attendant, la scutellaire du Baïkal fraye son chemin dans la grande famille des compléments alimentaires. La scutellaire du Baïkal porte, en définitive, merveilleusement bien son nom, faisant l’éloge par ses innombrables vertus de ce lac que les premiers habitants d’origine mongole considéraient comme une mer sacrée, et qui est aujourd’hui encore appelé « perle de la Sibérie ».

Paragraphe 3

Scutellaria lateriflora
Scutellaire américaine
(Redirigé depuis Scutellaria lateriflora)

Sommaire
1 Nom de la plante
2 Dénomination latine internationale
3 Famille botanique
4 Description et habitat
5 Histoire et tradition
6 Parties utilisées
7 Formes galéniques disponibles
8 Dosages usuels
9 Composition
9.1 Composants principaux de la plante
9.2 Composants principaux des bourgeons ou jeunes pousses
9.3 Composants principaux de l'huile essentielle
10 Propriétés
10.1 Propriétés de la plante
10.2 Propriétés du bourgeon
10.3 Propriétés de l'huile essentielle
11 Indications
11.1 Indications de la plante entière (phytothérapie)
11.2 Indications du bourgeon (gemmothérapie)
11.3 Indications spécifiques de l'huile essentielle (aromathérapie)
12 Mode d'action connu ou présumé
13 Formulations usuelles
14 Réglementation
15 Effets indésirables éventuels et précautions d'emploi
16 Références bibliographiques
Nom de la plante
Scutellaire américaine, scullcap ou skullcap en anglais (American skullcap ou blue skullcap)

Dénomination latine internationale
Scutellaria lateriflora L.

Famille botanique
Lamiaceae

Description et habitat
Plante herbacée originaire d'Amérique du Nord
Histoire et tradition
Usages ethnobotaniques médicinaux amérindiens, très utilisée dans la médecine populaire nord-américaine comme anxiolytique
Les parties aériennes auraient été employées par les Amérindiens lors de rites de purifications
Les Amérindiens l'utilisaient comme calmant, sédatif, tonique du système nerveux (pour favoriser le sommeil, calmer les crises d'hystérie et les convulsions épileptiques et soigner divers autres troubles neurologiques), Scutellaria lateriflora était utilisée par les amérindiens Cherokee [1]
Parties utilisées
Parties aériennes récoltées sur plants de deux ou trois ans
Formes galéniques disponibles
Teinture-mère de Scutellaria laterifolia plante entière
Dosages usuels
Composition
Composants principaux de la plante
Flavonoïdes : baïcaline, baïcaléine (aglycone de la baïcaline), scutellarine, scutellaréine, wogonine, latériflorine, ikonnikoside I
Tanins
Polysaccharides
GABA
Glutamine
Acide ascorbique
Composants principaux des bourgeons ou jeunes pousses
Composants principaux de l'huile essentielle
alpha-cubébène, alpha-humulène, béta-élémène, calamènène, delta-cadinène
Propriétés
Propriétés de la plante
Anxiolytique [2], [3], [4], [5], [6], par effet sur le GABA-A [7]
Potentialités antidépressives et neuroprotectrices, stimule la neurogenèse et la synthèse de facteurs neurotrophiques, neutralise le stress oxydatif, le dysfonctionnement mitochondrial et l'inflammation [8]
Neuroprotecteur (maladie d'Alzheimer, Parkinson, dépression) [9], Scutellaria lateriflora améliore la fonction mitochondriale et peut agir favorablement sur les maladies neurodégénératives, les troubles neuropsychiatriques, et le cancer (flavonoïdes, bacaléine) [10]
Inhibition de la formation d'oligomères d’alpha-synucléine in vivo, potentialités dans la maladie de Parkinson (bacaléine, scutellaréine) [11]
Affinité pour les récepteurs à la sérotonine (flavonoïdes) [12]
Inhibe le développement de maladies à prions [13]
Décontracturant musculaire
Effets euphorisants à forte dose (?)
Propriétés du bourgeon
Propriétés de l'huile essentielle
Indications
Indications de la plante entière (phytothérapie)
Anxiété, états dépressifs, tensions musculaires, fatigues nerveuses
Maladies neuro-dégénératives, Parkinson [14] (?)
Indications du bourgeon (gemmothérapie)
Indications spécifiques de l'huile essentielle (aromathérapie)
Mode d'action connu ou présumé
Formulations usuelles
Réglementation
Effets indésirables éventuels et précautions d'emploi
Hépatotoxicité suspectée, mais les cas d'empoisonnement répertoriés seraient attribuables à diverses espèces de germandrée Teucrium chamaedrys [15]
La chromatographie permet de distinguer les espèces Scutellaria lateriflora et Teucrium canadense ou Teucrium chamaedrys [16]
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Scutellaria lateriflora
Description de l'image Scutellaria lateriflora 01.JPG.
Classification
Règne Plantae
Division Magnoliophyta
Classe Magnoliopsida
Ordre Lamiales
Famille Lamiaceae
Genre Scutellaria
Espèce

Scutellaria lateriflora
L., 17531
Classification phylogénétique

Classification phylogénétique
Ordre Lamiales
Famille Lamiaceae
Scutellaria lateriflora, aussi appelée par les anglophones skullcap, c'est-à dire Scutellaire casquée, est une plante vivace originaire d'Amérique du Nord. Elle fait partie de la famille des Lamiacées.

Description
Son port est dressé, et elle peut atteindre 60 à 80 centimètres de hauteur2,3. Ses fleurs bleues font un peu moins d'un centimètre de long2,3, et la plupart n'apparaissent pas en haut de la tige principale, mais sont produites le long des branches latérales qui poussent à l'aisselle des feuilles.

Répartition et habitat
C'est une espèce originaire d’Amérique du Nord (Canada et États-Unis), appréciant les zones humides, qui pousse près des marais et des prairies.

Utilisations traditionnelles
Scutellaria lateriflora est utilisée en phytothérapie comme léger sédatif et antispasmodique, entre autres choses4. Cependant les utilisations de la Scutellaire Casquée ne doivent pas être confondues avec celles de toutes les autres espèces car on en dénombre plus de 350 qui n'ont pas toutes les mêmes propriétés. Les espèces ayant les mêmes utilisations sont Scutellaria galericulata, Scutellaria canescens et Scutellaria cordifolia, toutes étant très proches génétiquement 5. On consomme la scutellaire casquée sous forme d'encens et de thé. Scutellaria lateriflora a démontré des effets réducteurs d'anxiété à la suite d'une étude en double aveugle contrôlée par placebo chez 19 volontaires6, mais cette étude est considérée comme ayant une méthodologie discutable7.

Plus de 295 composés chimiques ont été isolés à partir de cette plante, parmi eux des flavonoïdes et des diterpènes. Des études montrent que la scutellaire casquée et ses principes actifs possèdent des actions pharmacologiques en tant qu'anti-tumeurs, anti-angiogenèse, hépatoprotecteurs, antioxydant, antiépileptique, antibactérien et antiviraux[source insuffisante].

Les β-élémènes présents dans la plante auraient des propriétés anticancéreuses in vitro8, mais aucune étude sur l'homme ne l'a encore démontré9. In vitro, les diterpèn10es isolés de Scutellaria barbata ont démontré une activité cytotoxique contre trois lignées de cellules cancéreuses humaines11.

Paragraphe 4

Un sédatif naturel hors du commun
La scutellaire est une plante sans égal pour apaiser le système nerveux. Cette douce lamiacée aux fleurs délicates est tout indiquée pour les états d’anxiété et de nervosité, en cas de crise aiguë ou bien à plus long terme pour gagner en confiance et affronter les aléas d’une vie stressante. Se détendre les muscles, mieux dormir, apaiser les pensées obsessionnelles, c’est sa spécialité ! Découvrons cette plante alliée incomparable, qui accompagnera efficacement les plus stressés d’entre nous.

Nom latin : Scutellaria lateriflora
Autres langues : scullcap ou skullcap (anglais)
Famille botanique : lamiacées

Description : La scutellaire est une plante herbacée vivace qui vivra 3 à 4 années avant de laisser place à de nouvelles pousses. Elle peut atteindre entre 35 et 90 cm de hauteur. Sa tige est dressée, rigide et carrée, caractéristique typique des lamiacées. Elle est velue et verdâtre, marquée de rouge vin. D’un beau vert pâle, ses feuilles sont opposées, lancéolées et légèrement dentelées. Elles sont de plus en plus petites vers le haut de la plante. Ses fleurs sont toutes petites et souvent d’un joli bleu violacé. Velues elles aussi, de forme tubulaires et labiées, elles sont groupées par deux, en grappes de 5 à 20 fleurs. La plante fleurit de juillet à août. Ses petits fruits en forme de casque renferment 4 minuscules graines de couleur crème.

Distribution : À l’état sauvage, on la trouve principalement en Amérique du Nord, notamment du Midwest américain jusqu’au sud du Manitoba, ainsi que de la côte Est de la Caroline du sud jusqu’à Terre-Neuve, incluant le sud du Québec. Elle apprécie les milieux humides et rocailleux comme les abords des lacs et cours d’eau, ou bien dans les prairies et forêts d’arbustes. Elle se cache souvent parmi des plantes plus volumineuses, aux côtés d’autres variétés de lamiacées.

Parties utilisées : On utilise les feuilles et les sommités fleuries fraîches ou séchées, bien qu’elle ne se conserve guère plus de quelques mois une fois séchée.

Constituants : La scutellaire est riche en oligo-éléments tels que le chrome, le cobalt, le fer, le manganèse, le silicium, le zinc, le cuivre et surtout le sélénium qui apaise le système nerveux. Elle contient aussi du calcium, du magnésium, du phosphore, du potassium, du sodium ainsi que quelques vitamines (A, B1, B2, B3 et C). Elle renferme par ailleurs des flavonoïdes, dont entre autres la scutellarine, la baïcaline et la lignine, ainsi que des iridoïdes, du catalpol, de la résine, des tannins et des huiles essentielles. (1)

Récolte : Pour profiter au maximum de ses effets médicinaux, il faut cueillir les sommités fleuries ainsi que les feuilles lorsque les fleurs commencent à apparaître. On la transforme en teinture lorsqu’elle est fraîche. On peut aussi faire sécher la plante entière, tiges vers le bas, pour en faire des infusions. On la conserve sans les tiges dans un pot hermétique ou un sac de papier brun, à l’abri du soleil.

Profil ayurvédique
Saveurs principales (rasa) : sucré/doux, amer


Saveur post-digestive (vipaka) : doux
Caractéristiques (gunas) : aucun guna spécifique
Effet sur les doshas : apaise vata et pitta, aggrave kapha, en excès
Potentiel (virya) : réchauffant
Affinité avec organes et tissus (dhatus) : nerfs, majja dhatu

Propriétés médicinales générales
Antispasmodique / Anti-convulsivant : Cette plante aide à contrôler les tremblements, notamment dans la maladie de Parkinson, ainsi qu’à diminuer les tics nerveux et le bruxisme. En somme, elle aide à relâcher les tensions musculaires dans tout le corps. Ses principes amers et cet effet antispasmodique peuvent aussi favoriser une meilleure digestion, bien que cela ne soit pas son domaine de prédilection. (2, 3)

Antioxydant : Le stress oxydatif, qui résulte d’un déséquilibre entre les radicaux libres et les antioxydants, est lié à plusieurs maladies dont certains cancers. La baïcaline, un puissant flavonoïde antioxydant présent dans la scutellaire, est réputée diminuer de façon notables le stress oxydatif. Une étude démontre notamment qu’elle a réduit les cellules cancéreuses chez des patients atteint de cancer du pancréas, des ovaires et de la prostate. (4)

Propriétés : système nerveux
Tonique nerveux : La scutellaire rétablit et soutient le système nerveux en général. Elle est utilisée sur le long terme pour des troubles nerveux chroniques mais aussi dans des moments de crises. Effectivement, la scutellaire agit sur les récepteurs GABA, impliqués dans la sensation de bien-être. Elle fournit au cerveau plusieurs précurseurs de neurotransmetteurs, permettant de combler les manques et d’augmenter leur production. On l’utilise donc pour se sevrer de différentes substances potentiellement toxiques telles que la caféine, la nicotine, le sucre et autres alcaloïdes ou narcotiques. Son utilisation accroît par ailleurs l’effet des drogues et des médicaments psychoactifs servant à relâcher ces mêmes neurotransmetteurs. (5)

Trophorestaurateur du système nerveux : Cette plante contribue à reconstruire un système nerveux abîmé. Autrement dit, elle accélère la régénération des cellules nerveuses à partir des cellules souches et répare activement les nerfs endommagés et douloureux, au fil du temps. (6)

Calmant : Au quotidien, la scutellaire apaise l’esprit sans « assommer », sauf lorsque la fatigue s’est accumulée significativement et qu’elle nous empêche soudainement d’y résister. Elle réduit les inquiétudes, l’agitation mentale et les états d’émotivité excessive. Elle apaise efficacement les excès vata, les états d’anxiété, l’angoisse généralisé ainsi que l’insomnie, notamment lorsque des pensées obsessionnelles et récursives surviennent la nuit. D’ailleurs, elle a la capacité de maintenir l’attention durant le jour puis de nous inciter au sommeil, le soir venu. Elle sera d’autant plus efficace, voir temporairement sédative pour les personnes fortement en manque de sommeil. (7)

Analgésique : Elle diminue dans une certaine mesure la sensibilité aux douleurs corporelles de toute sorte. Sur un usage à long terme, elle serait donc progressivement bénéfique pour les personnes souffrant de fibromyalgie et de douleurs musculaires chroniques. De plus, sans être spécifique au système reproducteur, la scutellaire sera malgré tout utile pour apaiser les tensions et douleurs utérines, les migraines, l’hypersensibilité et l’irritation nerveuse liés au SPM.

Les premiers traités d’herboristerie témoignent de l’utilisation de la scutellaire pour calmer les états de crise d’hystérie et d’épilepsie ainsi que pour soigner la rage et divers troubles neurologiques tel que la schizophrénie. Ses vertus thérapeutiques sont par ailleurs utiles tant pour le traitement des douleurs névralgiques que pour les troubles fonctionnels du système nerveux, y compris chez les enfants.
Propriétés : système cardio-vasculaire
Anti-hypertenseur : L’effet calmant et antispasmodique de cette plante apaisera doucement l’hypertension. Elle empêche la pression cardiaque d’augmenter, surtout lorsque le stress est en cause (effet anti-hypertenseur) mais elle peut par ailleurs procurer un léger effet hypotenseur. Elle sera donc utile pour différents problèmes cardiaques tels que la tachycardie et l’arythmie.

Tonique cardiaque : C’est encore une fois la baïcaline présente dans la scutellaire qui sera utile pour protéger le cœur de différents troubles, y compris la myocardite et les attaques cardiaques, vu ses propriétés antioxydante et anti-inflammatoire. (8)

Folklore et usages traditionnels
Diverses parties de la scutellaire, comme ses racines et ses feuilles, ont été utilisées dans la médecine traditionnelle chinoise et amérindienne pour traiter une grande variété de maux, allant de la diarrhée aux douleurs chroniques. (9)

La plante était également utilisée pour soigner la chorée de Sydenham, une maladie infectieuse du système nerveux central, que l’on appelait à l’époque la danse de Saint-Guy !

Dosages et modes d’utilisation
Tel que mentionné précédemment, on peut consommer la scutellaire à long terme pour soutenir et réparer le système nerveux au fil des mois et des années, ou encore on peut l’utiliser de façon spontanée pour gérer un état de crise.

Tisane : Avec la plante séchée dans la dernière année, infuser 1 c. à soupe dans 1 tasse d’eau bouillante pendant une bonne quinzaine de minutes ou faire une décoction en faisant bouillir les feuilles à feu doux dans de l’eau pendant 10 minutes. Boire 1 à 4 tasses par jour.

Teintures, concentré liquide : Pour une teinture d’alcool de concentration 1:2, prendre de 20 à 80 gouttes, 1 à 4 fois par jour ou selon les recommandations d’un(e) herboriste. L’alcool est réputé meilleur extracteur que l’eau pour certains constituants de la scutellaire. On peut aussi garder une dose sur la table de nuit et la prendre si on se réveille la nuit et que des pensées en boucles surviennent, nous empêchant de se rendormir.

Capsules : Prendre de 1 à 2 g avec un peu d’eau, 1 à 4 fois par jour.

Huile : Une macération huileuse de scutellaire pourrait être utile pour apaiser les douleurs nerveuses et musculaires, en application externe.

Précautions et contre-indications
On lui suspecte souvent une certaine toxicité pour le foie. On la confond en fait avec d’autres plantes de la famille des germandrées. Il faut donc s’assurer de sa provenance et de son authenticité avant d’en consommer.
Étant donné qu’elle augmente la production de neurotransmetteurs, elle augmente sensiblement l’effet des médicaments sédatifs et psychoactifs en général.
La scutellaire arrive parfois à diminuer la pression en deçà du niveau souhaitable chez les personnes très hypotendues ou sous forte médication contre l’hypertension.
C’est une plante sans danger à prendre pendant la grossesse. En fait, elle bénéficiera aux futures mamans anxieuses, insomniaques ou qui vivent de l’hypertension.

scutellaire casquée

Scutellaire casquée

Sommaire
1 Nom de la plante
2 Dénomination latine internationale
3 Famille botanique
4 Description et habitat
5 Histoire et tradition
6 Parties utilisées
7 Formes galéniques disponibles
8 Dosages usuels
9 Composition
9.1 Composants principaux de la plante
9.2 Composants principaux des bourgeons ou jeunes pousses
9.3 Composants principaux de l'huile essentielle
10 Propriétés
10.1 Propriétés de la plante
10.2 Propriétés du bourgeon
10.3 Propriétés de l'huile essentielle
11 Indications
11.1 Indications de la plante entière (phytothérapie)
11.2 Indications du bourgeon (gemmothérapie)
11.3 Indications spécifiques de l'huile essentielle (aromathérapie)
12 Mode d'action connu ou présumé
13 Formulations usuelles
14 Réglementation
15 Effets indésirables éventuels et précautions d'emploi
16 Références bibliographiques
Nom de la plante
Scutellaire casquée, Toque casquée, Herbe judaïque, Grande toque, Tertianaire, Trétianaire

Dénomination latine internationale
Scutellaria galericulata L.

Famille botanique
Lamiaceae

Description et habitat
Plante assez commune au bord des lieux humides, marécageux ou en cressonnière flottante. Les feuilles, brièvement pétiolées, ont un limbe ovale-allongé, un peu aigu au sommet et bordé de dents faibles à feuilles lancéolées opposées et fleurs bleues
Les fleurs sont disposées tout au long de la tige, à l'aisselle des feuilles, toutes tournées du même côté, groupées en général par deux.
Floraison de juin à septembre.
On la rencontre jusqu'à 1000 m d'altitude
Histoire et tradition
Elle doit son nom commun de tertianaire à son utilisation ancienne pour lutter contre le paludisme ou fièvre tierce
Scutellaria lateriflora L., plante d’Amérique du Nord est utilisée dans les rites de purification lorsque les tabous sexuels avaient été enfreints, et contre la rage, actuellement comme sédatif nerveux
Parties utilisées
Parties aériennes
Formes galéniques disponibles
Teinture-mère de Scutellaria galericulata plante entière
Dosages usuels
Composition
Composants principaux de la plante
Diterpènes : jodrelline T et 14,15-dihydrojodrelline T, et diterpènes néo-clérodanes, scutégalines A et B
Phényléthanoïdes
Composants principaux des bourgeons ou jeunes pousses
Composants principaux de l'huile essentielle
Propriétés
Propriétés de la plante
Anti-allergique
Anti-oxydant, anti-radicalaire (phényléthanoïdes) [1]
Insecticide
Une espèce voisine, Scutellaria racemosa Pers. inhibe par ses flavonoïdes l'enzyme prolyl oligopeptidase qui intervient dans diverses fonctions du système nerveux central [2]
Propriétés du bourgeon
Propriétés de l'huile essentielle
Indications
Indications de la plante entière (phytothérapie)
Asthme bronchique, rhume des foins
Rhinite allergique
Mononucléose infectieuse (indication de phytothérapie cyclique [3])