ortie (Urtica dioïca)
Précautions
Elle est contre-indiquée en cas d'œdème ou de cancer de la prostate.
On déconseille sa consommation aux personnes souffrant d’hémochromatose (excès de fer) ou asthmatiques.
Elle peut interagir avec certains médicaments pour la coagulation sanguine et l’hypertension artérielle.
En cas de prise de lithium, demandez l’avis d’un médecin car l’ortie peut diminuer la lithémie.
Traditionnellement indiquée chez les femmes enceintes et allaitantes,
L’ortie est contre-indiquée en cas d’excès de fer.
Effets secondaires
Dans certains cas rares, l’ortie peut provoquer des réactions allergiques : urticaire, démangeaisons et douleurs d’estomac.
Consommée sur une longue période, l’ortie peut provoquer des sensations de sécheresse au niveau de la bouche, de la peau et des muqueuses. Dans ce cas, elle peut être associée à la réglisse.
Utilisation alimentaire
Les orties sont comestibles. Elles contiennent les huit acides aminés essentiels et des protéines à raison de 8 à 20 % de leur poids frais, 16 à 40 % de leur poids sec, une portion de 300 g d'ortie cuite apporte ainsi la ration journalière de protéines, du fer à raison de 7,8 mg pour 100 g et du calcium à raison de 630 mg par 100 g.
Elles sont utilisées en soupe, salade, soufflés, terrines végétales ou en remplacement des épinards.
En Europe, on consomme l’ortie volontiers en potage ou en salade, et il fut même une époque où son infusion était fort appréciée dans les salons mondains. Avec les feuilles de pissenlit et d'autres verdures printanières, les jeunes pousses d'ortie faisaient partie des « cures du printemps » qui ont été jadis si populaires. Notez que le pouvoir urticant des poils d'ortie est inactivé par la cuisson et le séchage.
Poudre de feuilles : Réduisez les feuilles séchées en poudre avec un moulin à café. Saupoudrez 1 cuillère à soupe de poudre d’ortie sur les aliments de votre choix. Vous pouvez faire une cure de 10 jours minimum.
Suc frais ou jus à l’extracteur : Prenez 60 grammes à 150 grammes par jour avec de l’eau, 20 minutes avant les repas.
L’ortie peut être mangée crue, finement ciselée pour ôter pouvoir urticant. Elles peuvent être cuisinées comme des épinards, en purée, en pesto ou en potage.
Graines, : Saupoudrez sur les plats 1 cuillère à café de graines d’ortie réduites en poudre, ou mâcher les graines directement telle quelle.
Pesto d’ortie :
Mixez 50 g de feuilles d’ortie fraîches, 25 g de parmesan râpé, 1 c. à s. de pignons de pins, 2 gousses d’ail et 5 cl d’huile d’olive. Salez et poivrez selon votre convenance.
Potage d’ortie :
Faites revenir 1 oignons. Ajoutez 4 pommes de terre, 50 g de jeunes feuilles d’ortie séchée, ou 150g d'orties fraîches, du sel, du poivre. Ajoutez un litre d’eau, cuire 15 mn à ébullition. Mixez et dégustez ! Personnellement, j'aime faire moitié orties moitié fanes de radis ou de l'oseille, selon la saison et ce que la nature m'offre.
Omelette aux orties
Fouettez 6 œufs avec le sel et le poivre. Ajoutez 200 g de feuilles d’ortie fondues, mélangez. Cuire 15 mn.
Propriétés médicinales
Traitées par lyophilisation, les feuilles peuvent être utilisées pour combattre le rhume des foins .
Par ingestion, la racine séchée soulage la miction en cas d'inflammation bénigne de la prostate.
Appliquée en lotion, elle permet de lutter contre l'acné.
En bain de bouche, elle est efficace contre les infections : aphtes, gingivite, angine.
Chez la femme enceinte, elle favorise la stimulation de la production du lait maternel.
Elle a une action reminéralisante et agit favorablement sur les cartilages usés des personnes souffrant d'arthrose ou de rhumatismes.
sa consommation stimule l’activité de la superoxyde dismutase, une enzyme antioxydante impliquée dans l’élimination des radicaux libres. Or, ces derniers induisent du stress oxydatif, étroitement lié à l’apparition de l’hypertension.
D’autre part, l’ortie induit une vasorelaxation qui permet de dilater les vaisseaux sanguins et de relâcher la pression du sang. Ainsi, elle agit comme les inhibiteurs des canaux calciques, couramment prescrits pour maîtriser l’hypertension artérielle.
Elle soulage ces symptômes grâce aux phytostérols, aux lignanes et aux polysaccharides qu’elle contient.
Autre atout de taille, elle combine les bonnes associations de nutriments : calcium et bore (le bore est un oligo-élément qui facilite la fixation du calcium dans l’organisme) ; fer et vitamine C (la vitamine C facilite l’assimilation du fer).
Le mode de fécondation de l'ortie femelle par l'ortie mâle la rend allergisante par le pollen, mais par sa consommation, elle possède des vertus anti-allergique.
Elle est très riche en sels minéraux et oligo-éléments, notamment: Calcium, Phosphore, Sodium, Potassium, Magnésium, et est très riche en fer.
Elle contient aussi beaucoup de vitamines : Provitamine A (Caroténoïdes), Vitamine B1, Vitamine B2, Vitamine PP. L’ortie est l'une des plantes vertes qui contient le plus de Vitamine C, ce qui permet d’optimiser l’assimilation du Fer. Elle contient 4 fois les besoins journaliers en manganèse, presque 2 fois ceux en calcium, et 100 % des besoins en fer, (deux fois plus que la viande de boeuf), en magnésium et en cuivre. L’ortie est donc une plante très intéressante pour les végétariens et les végétaliens.
L’ortie contient du bore qui permet la fixation du calcium. Or elle contient 4 fois la teneur d’un yaourt en calcium.
L’ortie est aussi riche en protéines, contenant jusqu’à 10 g de protéines par 100 g, ce qui est intéressant pour une plante “verte”. En comparaison, une feuille de salade contient 1,01 g de protéines…
La qualité des protéines est aussi très intéressante chez l’ortie : 17 acides aminés, dont 8 acides aminés essentiels se trouvent dans ses feuilles.
L’ortie est aussi une plante qui n’acidifie pas le corps, bien au contraire. Elle a un indice PRAL à -60 ! Elle est plus alcalinisante que le curcuma, c’est dire.
Enfin sa richesse en silice – (les poils piquants) – en fait un excellent aliment constructeur de nos tissus : tendons, enveloppe des vaisseaux sanguins, os, articulations.
L’ortie exerce une action intéressante pour soulager les allergies et les symptômes de la rhinite allergique : congestion nasale, éternuements, larmoiements… Pour cela, elle agit directement sur les réponses allergiques déclenchées par l’organisme.
Cette plante lutte notamment contre le récepteur H1 de l’histamine, impliqué dans la réponse immunitaire. Elle inhibe également la tryptase, une enzyme libérée en même temps que l’histamine et responsable des symptômes de la réaction allergique. Dans le cadre d’une rhinite allergique, cette plante réduit significativement le nombre moyen d’éosinophiles, des globules blancs particuliers qui se multiplient en cas de manifestations d’allergie. Enfin, elle agit sur l’inflammation au niveau de la muqueuse des fosses nasales.
Sa consommation supprime notamment la production de cytokines, des substances pro-inflammatoires qui entraînent la dégradation du cartilage. Elle inhibe également l’activité du facteur de transcription inflammatoire NF-kB. Elle semble agir sur l’activité de l’adénosine désaminase (ADA), une enzyme présente dans le tissu prostatique. Elle réduit également la prolifération des cellules cancéreuses et induit leur apoptose (mort cellulaire programmée).
En résumé, l'ortie est « diurétique, dépurative, antirhumatismale, anti-inflammatoire, antalgique, antimicrobienne, anti-ulcéreuse, anti-anémique, hépatoprotectrice, antioxydante, hypoglycémiante, antiallergique, immunostimulante, hypotensive, tonique, galactogène.
En médecine ayurvédique (médecine traditionnelle de l’Inde), on emploie l’ortie en association avec d’autres plantes pour traiter les hémorragies utérines, les saignements de nez, les éruptions cutanées et l’eczéma. Les Amérindiens s’en servent pour soulager les douleurs rhumatismales, ainsi que pour soutenir les femmes durant l’accouchement. Au Maroc, on utilise l’ortie pour traiter l’hypertension.
Graines
L’ortie dioïque (comme son nom l’indique) est une plante dioïque, c’est-à-dire qu’elle a des plants mâles, et des plants femelles.
Les deux portent des fleurs, mais seuls les plants femelles portent les fruits, c’est donc eux qui nous intéressent.
Les fleurs et fruits de plant femelle sont des grappes vertes pendantes qui ressemblent à des chatons de noisetier, alors que les fleurs de plant mâle sont de très petites billes verdâtres/rougeâtres, en grappes dressées ou horizontales.
Pour complémenter ses repas régulièrement aux graines d’ortie la façon la plus simple est d’en saupoudrer les salades, tartines, soupes et autres plats. Vous pouvez les utiliser telles quelles ou alors les écraser au mortier ou les réduire en poudre à l’aide d’un mixeur/moulin à café.
Avec la poudre de graines d’ortie vous pouvez préparer un sel aux plantes.
Bien sûr les graines d’ortie peuvent aussi trouver emploi dans des pâtisseries, des pains, des petits craquers… Ou alors dans les poêlées de légumes, sur un gratin, dans un fromage blanc aux herbes etc…
Les graines d’ortie contiennent environ 30 % de protéines et 25 à 33% d’acides gras dont en grande partie des acides gras mono-insaturés (acide linoléique) et environ 1% d’acides gras poly-insaturés (acides linolénique).
On y trouve également des hormones végétales ainsi que des caroténoïdes et de la lutéine. Ces deux dernières substances sont reconnues pour leurs bienfaits sur la vue.
Ovide, poète romain, conseillait il y a 2000 ans déjà les graines d’orties en mélange avec des graines de poivre pour un effet aphrodisiaque.
Elles contiennent aussi :
– de vitamines C, E, B1 (thiamine), B2 (riboflavine), B3 (niacine), B6 (pyridoxine).
– de nombreux minéraux : fer, zinc, cuivre, calcium, phosphore, magnésium, manganèse, sodium, potassium, et sélénium.
– elles contiennent également une lectine nommée UDA (Urtica dioïca agglutinin). Les lectines sont des glycoprotéines qui ont des propriétés antifongiques et anti-inflammatoire (notamment au niveau de la prostate). On retrouve cette lectine dans les racines d’ortie.
Les propriétés médicinales des graines d’ortie
Toniques, stimulantes du système immunitaire et réduisant la fatigue, les graines d’orties sont conseillées en cas de surmenage, d’épuisement, de dépression, d’efforts physiques importants (notamment pour les sportifs de haut niveau) ; de fatigue passagère et chronique, de convalescence. Bien que toniques, les graines d’ortie n’altèrent pas le sommeil.
Chez la femme, elles régularisent le cycle menstruel et limitent les effets secondaires de la ménopause. Concernant les tout petits, les graines d’ortie sont conseillées contre l’énurésie, « les pipis au lit ».
( en petite quantité)
Des recherches ont montré in vitro que la fameuse lectine UDA avait des propriétés anticancéreuses et inhibitrices du virus HIV.
Les graines d’orties sont également recommandées en cas d’anémie ferrique (grâce à sa richesse en fer) ; de troubles digestifs et de diarrhées ; d’engorgement hépatique et de rachitisme.
La graine d’ortie est adaptogène, elle augmente ainsi la capacité du corps à s’adapter au stress, en rééquilibrant l’interactivité des systèmes nerveux, endocrinien et immunitaire. Elle permet de régulariser les fonctions vitales en améliorant le fonctionnement général de l’organisme.
Elle sera plus intéressante en cure de 2 mois étant donné qu'elle agit en profondeur. Pour une action ponctuelle au changement de saison par exemple on peut la consommer à raison d'une cuillère à café par jour.
Au delà de cette dose elle devient un puissant purgatif et peut provoquer un sommeil léthargique. Elle peut également bloquer les reins quand on en abuse.
PRINCIPAUX COMPOSANTS :
Acides gras insaturés (linoléique et linolénique), elle contient 10 % d'huile (ce qui explique que le temps de séchage soit long) qui peux être extraite par pression à froid, des vitamines C (7 fois plus que dans l’orange), E, B1 (thiamine), B2 (riboflavine), B3 (niacine), B6 (pyridoxine), et de nombreux minéraux : fer, zinc, cuivre, calcium, phosphore, magnésium, manganèse, sodium, potassium, et sélénium, des protéines, des mucilages.
La prestigieuse école de Salerne, fondée en 750, qui a été la première faculté de médecine en Europe mentionne l’ortie dans un de ses préceptes : « L’ortie, aux yeux du peuple, herbe si méprisable, tient dans la médecine une place honorable ». Elle en recommande donc l’usage : « Ce qui rend un malade maigre, C’est quand il ne dort aisément ; L’ortie apaise son tourment, Empêche aussi qu’il ne vomisse, Mieux que ne ferait la Réglisse. Sa graine jointe avec le miel Des coliques chassent le fiel ; Elle guérit toux envieillie Et du poumon chasse la lie Qui le rend froid et langoureux ; Le fait devenir vigoureux ; L’enflure du ventre elle abaisse, Fait même que la goutte cesse. » (Boullard 2001; Bertrand 2010; Tissier 2011)
Posologie :
Elles se consomment à raison de 1/2 cuillère à café par jour au début puis vous pouvez augmenter la dose progressivement jusqu'à 1 cuillère à café maximum par jour en fonction de vos ressentis. Au dela de cette dose elle devient un puissant purgatif et peut provoquer un sommeil léthargique.
Précautions d’usage :
Les orties sont généralement des plantes sûres, même lorsqu'elles sont utilisées pendant de longues périodes.
Cette plante ne doit pas être utilisée lors de la prise d'anticoagulants.
Composition
Composition nutritionnelle
Vitamines : provitamine A, B1, C, E, K B2, B5, B9, C, K),
Minéraux et oligo-éléments : calcium, potassium, silice, zinc, bore, sodium, phosphore, cuivre, magnésium, fer
Protéines elle contient aussi 22 type d'acides aminées dont 8 sont essentiels sur 9
Flavonoïdes : kaempférol, quercétine
Polysaccharides
Acides phénols : acide chlorogénique, acide quinique
Phytostérols : stigmastérol
Lipides
Lignanes
Tanins
Chlorophylle
Ses feuilles sont particulièrement riches en vitamine C (333 mg pour 100 g), en fibres (3,11 g pour 100 g), en protéines, en calcium et en potassium.
De plus, elles contiennent 17 acides aminés dont les 8 essentiels comme la lysine, la leucine et la phénylalanine. Sa consommation est donc intéressante pour un apport en nutriments supplémentaire et pour prévenir ou combler les carences alimentaires. C’est également l’un des végétaux les plus riches en protéines complètes (environ 10 g/100 g dans les feuilles fraîches), ce qui en fait une protéine parfaitement assimilable par l’organisme au même titre qu’une protéine animale.
Grâce à sa teneur en minéraux alcalins (potassium, magnésium, calcium…), l’ortie est capable de reminéraliser l’organisme et de restaurer l’équilibre acido-basique du corps. Elle contribue ainsi au bon fonctionnement des fonctions physiologiques.
L'ortie est également riche en fer, calcium, magnésium, potassium et phosphore. Elle est riche en vitamines du groupe B, en vitamine E, en provitamine A, elle contient six fois plus de vitamine C que l’orange.
Avec sa forte teneur en antioxydants (des flavonoïdes), l’ortie booste également nos défenses immunitaires.
L’ortie est la plante verte la plus riche en éléments nutritifs vitaux. Elle est très riche en protéines. Les acides aminés qui composent ses protéines sont organisés de façon similaire à celles de la viande ou du poisson, ce qui leur confère autant de valeurs que les protéines d’origine animale et plus de valeurs que celles des céréales et des légumineuses.
Racine
Les graines et les racines de la plante ont une activité anti-oxydante significative.
L'activité antioxydante de l'extrait hydroalcoolique de la racine s'élève à 78,9%. Les effets de la racine d'ortie (Urtica dioica) sur la mémoire, l'amnésie et le stress oxydatif ont été évalués.
Son administration a permis de normaliser certains déficits de la mémoire. Elle présente également un effet anti-inflammatoire, qui peut être intéressant pour le traitement de certaines maladies neurodégénératives, telles que la maladie d’Alzheimer.Elle permet de soulager les troubles de la miction, associés à une hypertrophie bénigne de la prostate.L'extrait d'acétate d'éthyle, issu de la racine de la plante, a montré un effet antiépileptique. Des recherches sont nécessaires, afin de déterminer les composants responsables des effets anticonvulsivants observés.La racine d'Urtica dioica a démontré la plus forte activité antivirale.Elle est utilisée dans la médecine traditionnelle du Maroc comme remède anti-hypertension. En effet, elle peut produire des réponses hypotensives, en raison d'un effet vasorelaxant.Les lectines végétales, présentes dans la racine d’ortie, sont capables de lier les glucides à la surface des cellules et ainsi potentiellement traiter le cancer. Les résultats d'études in vitro sont prometteurs, cependant, des recherches supplémentaires sont nécessaires.Dans le cadre de la leucémie myéloïde aiguë, son administration a induit l'apoptose (mort) des cellules cancéreuses in vitro. Un effet antiprolifératif a été observé sur les cellules prostatiques.Elle a également montré des capacités inhibitrices et apoptotiques in vitro sur des cellules cancéreuses, gastriques et colorectales, tout en n’ayant aucun effet toxique significatif sur les cellules normales.
Posologie
Par voie interne
Racines - Hypertrophie bénigne de la prostate (phases I et II)
Extrait normalisé combiné : prendre un supplément contenant 240 mg d’extrait d’ortie et 320 mg d’extrait de palmier nain par jour.
Il existe divers types d’extraits de racine d’ortie, normalisés ou non, présentés sous forme liquide ou solide. Suivre les indications du fabricant.
Racines séchées : préparer une décoction en versant 1,5 g de racines dans 150 ml d'eau froide. Amener à ébullition, faire bouillir durant une minute, retirer du feu, puis laisser reposer durant 10 minutes. Prendre une tasse (150 ml), de trois à quatre fois par jour.
Parties aériennes - Inflammation des voies urinaires, calculs rénaux, douleurs arthritiques ou rhumatismales, rhinite allergique.
Feuilles et fleurs séchées : infuser de 2 g à 5 g, pendant 10 à 15 minutes, dans 150 ml d'eau bouillante. Prendre trois fois par jour.
Extrait solide en capsules ou comprimés : de 300 mg à 700 mg, trois fois par jour.
Extrait fluide (1:1) : de 2 ml à 5 ml, trois fois par jour.
Teinture alcoolique (1:5) : de 2 ml à 6 ml dans un verre d'eau, trois fois par jour.
Jus frais de la plante : de 5 ml à 10 ml, trois fois par jour. Une compagnie européenne fabrique un jus d'ortie stabilisé qui se conserve bien et qui est offert dans certains magasins de produits naturels. Sinon, un bon extracteur à jus fera l'affaire, mais sachez que ce jus ne se conservera que quelques heures.
Note. Lorsque l'objectif thérapeutique est d'irriguer les voies urinaires, prendre beaucoup de liquide est primordial.
Par voie externe
Parties aériennes - Douleurs arthritiques et rhumatismales.
Esprit d'ortie (parties aériennes distillées - 50 % d'alcool). Badigeonner les parties atteintes, plusieurs fois par jour ou utiliser en compresse ou en cataplasme.
Feuilles fraîches. L'application de feuilles fraîches pendant 30 secondes sur la partie douloureuse peut soulager les douleurs arthritiques (l'ortie se cultive facilement au jardin ou en pot dans la maison).
Historique de l'ortie
En raison de sa haute teneur en chlorophylle, on a utilisé l'ortie comme colorant vert naturel dans les conserves de légumes. Tout comme celle du lin, la fibre d'ortie a servi à la fabrication de tissus et de papier. Les bons jardiniers connaissent, pour leur part, les vertus du purin d'ortie comme engrais naturel.
Associations
En cas d’asthénie et de baisse d’énergie : le citron ou romarin.
En cas de stress chronique : la passiflore.
En cas de dysménorrhée : l’achillée millefeuille.
En cas d’hyperplasie bénigne de la prostate : le palmier nain (sabal), l’épilobe à petites fleurs.
En cas de digestion difficile : la gentiane.
En cas de maladie de Crohn ou de rectocolite hémorragique : la guimauve et la camomille allemande.
Pour le drainage hépatorénal : le pissenlit et le romarin.