méthionine

Description

La méthionine est un acide aminé essentiel, il est indispensable d'en apporter en quantité suffisante pour maintenir un bon état de santé. Cet acide aminé est unique de par sa structure soufré. 
La méthionine a de nombreux avantages sur la santé, elle permet de préserver le foie et d'assurer la synthèse optimale des protéines. Souvent utilisée chez le sportif ou pour ses propriétés antioxydantes, cet acide aminé est plein de bonnes surprises.Les caractéristiques de la méthionine :

Nécessite la présence de vitamine B12 pour être synthétisée et assimilée
Protège le foie : De par sa structure soufrée et son potentiel antioxydant, la méthionine permet la régénération des cellules du foie (et des reins), et empêche les dépôts graisseux de se former au niveau du foie et de la vésicule.
Permet la synthèse protéique (structure, transport, signalisation…) : Apporter suffisamment d'acides aminés via l'alimentation permet d'assurer une bonne synthèse des protéines musculaires et un renouvellement cellulaire optimal. Sa teneur en molécules anti oxydantes permet aussi d'atténuer le stress oxydatif du aux séances de musculation intensives et peut contribuer à améliorer la récupération.
Propriétés antioxydantes : La méthionine est un anti-oxydant naturel et aide à lutter contre le vieillissement cellulaire.

La méthionine joue aussi un rôle important dans les réactions cellulaires de méthylation.  Elle joue un rôle indispensable au niveau cellulaire, tant pour le développement que pour la structuration de l'ADN.

Il est également intéressant de noter le rôle de la méthionine dans la production du glutathion. Ce tripeptide est un puissant antioxydant, un puissant agent protecteur de l’organisme face aux radicaux libres notamment. Il est connu que le vieillissement de l’organisme est associé à une chute des niveaux de glutathion.

La méthionine a également particularité d’intervenir dans la synthèse d’autres acides aminés. Elle est en effet utilisée pour produire la cystéine, autre acide aminé faisant partie des vingt acides aminés protéogènes. Elle contribue aussi à la synthèse de la taurine qui est indispensable à l’absorption des graisses par l’intestin et à la maturation du système nerveux.

Cet acide aminé est aussi utilisé par les plantes pour synthétiser l'éthylène. Ce processus est connu sous le nom de Cycle de Yang ou cycle de la méthionine.

Elle est également utilisée comme antidote au paracétamol : 100 mg de méthionine pour 500 mg de paracétamol.

Le soufre de la méthionine est sensible à l'oxydation qui donne lieu à deux dérivés : la méthionine sulfone et la méthionine sulfoxyde.
La méthionine est un acide aminé qui a une structure sulfureuse très solide, elle est réputée pour renforcer les phanères, et notamment les cheveux et les ongles.

Formation et rôle de la vitamine B12
La vitamine B12 agit en tant que coenzyme dans la synthèse de méthionine. En effet, c'est sous la forme de l'enzyme méthyl B12 qu'un groupement méthyl est ajouté à l'homocystéine pour former la méthionine. 
On remarque donc l'importance de la vitamine B12 à la formation de l'ADN. Voilà pourquoi une déficience en vitamine B12 peut entraîner des désordres importants, comme l'anémie de type mégaloblastique.
Notons que la méthionine en complément alimentaire est déconseillée aux personnes souffrant de certaines pathologies : problèmes de foie, cancer, maladie cardiovasculaire, schizophrénie.

la concentration sanguine et urinaire de méthionine augmente en cas d’insuffisance hépatique ou encore de maladie enzymatique, comme la tyrosinose ou l’homocystinurie. Cette dernière est caractérisée par une augmentation dans le sang de l’homocystéine et de la méthionine.

 Elle se manifeste dans l’enfance par une atteinte neurologique avec déficience intellectuelle et des thromboses vasculaires sans aucun symptôme à la naissance (c'est pourquoi elle fait désormais partie des maladies systématiquement dépistées à la naissance et nécessite un traitement à vie).


La dégradation de la méthionine est altérée dans les maladies métaboliques suivantes:

Acidémie méthylmalonique
Acidémie propionique
Acidurie combinée malonique et méthylmalonique (CMAMMA)
Homocystinurie
Une estimation a été réalisée pour les besoins nutritionnels en acides aminés soufrés (incluant la méthionine et la cystéine). Les besoins ont été évalués à environ 13 mg/kg/j chez l’adulte. Il convient de noter que les besoins en acides aminés peuvent varier selon l’état de santé et l’âge de chaque individu.

Paragraphe 3

Précautions à prendre avec la méthionine
De manière générale, une alimentation trop riche en un ingrédient est mauvaise. Quand c’est la méthionine qui est trop présente, des effets indésirables peuvent survenir : nausées, maux de tête, vomissements.


La méthylation

a méthylation est un processus métabolique vital. Il a lieu en permanence dans toutes les cellules de notre organisme à un rythme effréné (jusqu’à un milliard de fois par seconde). Biochimiquement, il s’agit d’un processus extrêmement simple qui consiste en la transmission d’un groupe méthyle (un atome de carbone lié à 3 atomes d’hydrogènes, ou CH3) d’une molécule à une autre.

Mais ce procédé, simple en apparence, permet à lui seul d’assurer une multitude de fonctions dans le corps humain, comme la production et la régulation de très nombreuses molécules dont des neurotransmetteurs et hormones dans le cerveau, la détoxification du corps via la production de glutathion (qui n’est autre que l’antioxydant le plus puissant du corps humain), la dégradation de l’histamine dans l’intestin, mais aussi et surtout, selon l’une des grandes découvertes de ces dernières années, il permet la modulation de l’expression de certains gènes de notre ADN via des processus épigénétiques.

La méthylation est donc indispensable pour l’entretien, la réparation et la fabrication de nos cellules, la communication intracellulaire, et plus particulièrement, l’héritage d’informations épigénétiques d’une cellule mère aux cellules filles lors de la division cellulaire (qui est le mode de reproduction des cellules).

On soupçonne des défauts de méthylation d’être à l’origine d’une grande quantité de pathologies très variées, allant de l’autisme à Alzheimer, en passant par les troubles de l’anxiété, les crises d’angoisses, les troubles déficitaires d’attention avec ou sans hyperactivité, et bien d’autres. Il est donc primordial de maintenir un bon niveau de méthylation dans le corps.

Ce processus essentiel est fonction de deux paramètres principaux : les facteurs environnementaux, en particulier l’alimentation, ainsi que les facteurs génétiques. La méthylation est un processus clé de notre corps, qui a lieu de manière naturelle tout le temps et partout dans notre organisme. Un défaut dans ses rouages, et cela peut être la cause d’innombrables symptômes et pathologies sérieuses. Il est donc important de comprendre comment tout ceci fonctionne, et de savoir si l’on est concerné par un mauvais fonctionnement, qu’il soit hérité ou induit.

Au commencement : le cycle de la méthionine
Au cœur de la méthylation se trouve un acide aminé essentiel : la méthionine. Sans elle, pas de méthylation possible ! Elle est présente dans toutes les sources de protéines, mais est particulièrement abondante dans les protéines animales. La méthionine, comme son nom l’indique, comporte donc ce fameux élément essentiel : un groupe méthyle qui n’est ni plus ni moins qu’un atome de carbone lié à 3 atomes d’hydrogènes. Cependant, en l’état, la méthionine ne peut céder son groupe méthyle à une autre molécule. Il faudra avant cela qu’elle se transforme (en se combinant avec une molécule d’ATP) en sa forme métaboliquement active appelée S-adénosyl-L-méthionine, ou SAM.

L’ATP, pour Adénosine TriPhosphate, est une molécule clef qui fournit l’énergie nécessaire à toutes les cellules de notre corps (métabolisme, locomotion, division cellulaire, transport, etc.). C’est donc en quelque sorte la particule énergétique élémentaire et universelle, sans laquelle rien n’est possible dans le corps humain.

La SAM, ainsi formée, va alors devenir l’un des principaux donneurs de groupes méthyles du corps humain. On estime qu’environ 80% des processus de méthylation auxquels elle participe ne servent qu’à la fabrication de deux composants (ou familles) indispensables et essentiels pour le cerveau : la créatine et la phosphatidylcholine. Les 20% restants représentent donc des centaines de réactions, parmi lesquelles celles évoquées en introduction.

Une fois son groupe méthyle cédé, la SAM, devenue alors SAH (pour S-adénosyl-L-homocystéine), se dégradera en homocystéine (en libérant sa molécule d’ATP précédemment acquise).

Si l’homocystéine ainsi créée peut s’avérer dangereuse en excès, c’est également le cas de la méthionine. En effet, trop de méthionine donnera trop de SAM, et il y a alors risque d’hyperméthylation. Pour éviter cela, la glycine (un acide aminé présent essentiellement dans la peau et les os) sera utilisée au gré des besoins pour dégrader la SAM en SAH également, et ainsi éviter une méthylation excessive non souhaitable. La glycine est donc particulièrement importante pour son rôle tampon dans ce processus.

On voit donc déjà ici que plus nous consommons de méthionine, plus nous allons fabriquer de SAM, et plus nous avons besoin de glycine pour tamponner l’excès de SAM.

La fin du cycle de la méthionine et l’excès d’homocystéine
L’homocystéine est connue pour être un marqueur du risque cardiovasculaire, mais également – et plus récemment – neuropsychiatrique. De fait, bien que nécessaire au déroulement de certains processus, son accumulation n’est pas souhaitable, car elle pourrait provoquer des lésions des cellules endothéliales (les cellules qui constituent l’endothélium, la couche intérieure des veines qui est en contact avec le sang). Ainsi, un taux trop élevé d’homocystéine doit immédiatement alerter, non seulement car en soi l’accumulation de cette molécule pourrait s’avérer dangereuse, mais surtout car il est signe d’un dérèglement du cycle de méthylation, et peut donc entraîner des conséquences pathologiques sérieuses.

Lorsque l’on ingère des folates (communément regroupées dans la vitamine B9) via notre alimentation, ou de l’acide folique synthétique dans certains compléments, ceux-ci vont subir de multiples transformations enzymatiques dans le but de recevoir un groupe méthyle. La forme finale et métaboliquement active s’appelle 5- méthyltétrahydrofolate, ou plus simplement 5- MTHF.

Le 5-MTHF devient alors donneur de groupe méthyle pour la vitamine B12.

Evidemment, ce cycle ne fonctionne pas en vase clos, et les nutriments (folates, vitamine B12, etc.) finissent tôt ou tard par être dégradés, ou utilisés dans d’autres processus, d’où l’importance d’en apporter suffisamment et continuellement.

Résumons
Pour clarifier tout ce que nous venons d’expliquer, la méthylation n’est rien de plus que la transmission d’un groupe d’atomes CH3 (appelé groupe méthyle) d’une molécule à une autre. Bien que de nombreuses molécules possèdent un ou plusieurs groupes méthyles, elles ne peuvent pas le céder à n’importe quelle autre molécule, et souvent, une molécule donnée fournira son groupe méthyle à une autre molécule donnée, qui le fournira à son tour à une autre, etc. Un peu comme une chaîne humaine se passant de main en main le fameux Graal, chaque donneur ayant un receveur attitré, qui devient à son tour donneur pour un autre receveur attitré, etc. Si une personne manque dans le cycle, c’est tout le cycle qui s’effondre.

Ainsi par exemple, les folates vont devenir methyl-folates pour pouvoir donner leur groupe méthyle à la vitamine B12, qui à son tour le donnera à l’homocystéine, qui deviendra alors méthionine, puis cette dernière donnera son groupe méthyle pour de nombreuses réactions (sous sa forme SAM) avant de redevenir homocystéine, qui pourra à nouveau accepter un groupe méthyle de la part de la vitamine B12, et ainsi de suite.

Ce mécanisme indique l’étroite imbrication entre les différents cycles et voies de méthylation, et les nutriments desquels ils dépendent. Bien qu’indispensable à l’ensemble de ces processus, la méthionine subit une conversion en homocystéine qui, si elle s’accumule en excès, peut devenir délétère. Il est donc indispensable qu’elle soit recyclée par des voies métaboliques qui font appel à d’autres nutriments essentiels : folates, vitamines B12 et B6, choline ou TMG (ou triméthylglycine) et glycine en particulier.

A ce stade, il est aisé de comprendre que si l’un de ces nutriments vient à manquer, c’est tout le cycle qui en subit les répercussions, conduisant potentiellement à une augmentation de l’homocystéine, et à tous les effets délétères qu’elle peut engendrer.

En particulier, une carence en vitamine B12 empêche le recyclage de l’homocystéine, bloquant ainsi le bon déroulement des processus de méthylation. Les végétariens (et à fortiori les végétaliens) chez qui ce type de carence peut régulièrement être constatée devraient donc être particulièrement vigilants sur cet aspect.

Mais les omnivores ne sont pas en reste, car leurs diètes habituelles sont souvent déficitaires en deux nutriments essentiels à ce processus : les folates, mais aussi et surtout la glycine. En effet, le rôle de la glycine est de transformer l’excès d’homocystéine en glutathion, ainsi que de tamponner l’excès de méthionine. De ce fait, plus on consomme de la viande, et surtout de la viande maigre, plus nos besoins en glycine augmentent (car étant donné que la viande contient beaucoup de méthionine, l’essentiel de la glycine va être utilisée pour tamponner l’excès qui provient de cette consommation). Or, la glycine se trouvant essentiellement sous forme de collagène dans la peau et les os (qui ne sont plus tellement consommés de nos jours), les carences en glycine ne sont pas rares.

Et le facteur génétique s’en mêle…
En plus de l’alimentation, la méthylation est étroitement liée à notre patrimoine génétique. En effet, des dizaines et des dizaines de gènes codent pour autant d’enzymes qui sont impliqués dans les divers cycles et voies de méthylation. Ces gènes peuvent présenter de nombreuses variations que l’on appelle « mutations ».

Lorsque la mutation ne touche qu’une seule des deux allèles (ou “versions”) codant pour le gène en question (puisque nous héritons de deux versions de chaque gène provenant de chacun de nos parents), la mutation est dite hétérozygote, et l’enzyme concernée ne verra son activité que partiellement réduite (ou accélérée). Mais lorsque la mutation touche les deux allèles, elle est dite homozygote, et l’enzyme impactée peut alors voir son activité drastiquement atteinte.

En bref
Comme évoqué en début d’article, au moins deux facteurs peuvent avoir un impact sur le bon fonctionnement de notre processus de méthylation : il s’agit d’une part de notre alimentation, et il s’agit ici d’éviter les carences en certains nutriments essentiels à ce processus ; et d’autre part de notre patrimoine génétique, qui peut de base nous faire défaut en raison de mutations mettant à mal la bonne marche du processus. Dans ce dernier cas, une adaptation de notre alimentation sera nécessaire.

Alors, comment être sûr d’avoir des processus de méthylation fonctionnels ?
La méthionine est donc la clé de voûte de tous ces processus, mais partant du principe qu’elle se trouve dans toutes les protéines, il est assez rare d’en manquer (ce qui peut malgré tout arriver notamment lorsque notre consommation de protéines n’est pas suffisante, auquel cas c’est la première chose à régler).

La seconde chose la plus importante (et la première en réalité pour la majorité d’entre nous) sera de s’assurer que notre alimentation apporte les nutriments essentiels à la reconversion de l’homocystéine, en particulier : folates, vitamines B12 et B6, choline ou TMG, et glycine.

Où trouver tous ces nutriments ?

Les folates se trouvent principalement dans le foie, les légumineuses, ainsi que les légumes feuilles et autres légumes verts (épinards, asperges, brocolis, laitue…) qu’il conviendra de ne pas bouillir pour garder un maximum de folates.


La vitamine B12 ne se trouve que dans les produits animaux ou leurs dérivés (puisqu’elle est produite par des bactéries dans le colon), en tête le foie et les fruits de mer (palourdes en particulier), mais toutes les viandes, de même que les œufs et les produits laitiers en contiennent.

La vitamine B6 est présente essentiellement dans la viande, la volaille, les abats (foie, rognons, etc.), le poisson, la levure de bière, le jaune d’œuf et les produits laitiers. De fait, on en manque rarement.

La choline se trouve principalement dans le foie, le jaune d’œuf, et le germe de blé, alors que la TMG (pour rappel la choline peut se convertir en TMG au besoin) se trouve principalement dans le son et le germe de blé, les épinards ou les crevettes.

La glycine est très abondante dans les os et la peau (puisqu’elle est l’un des constituants essentiels du collagène), raison pour laquelle nous recommandons toujours très chaudement de consommer du bouillon d’os, pour ceux qui le peuvent.

Enfin, toutes ces réactions impliquent régulièrement de l’ATP, qui nécessite du magnésium pour pouvoir être activé. Le magnésium sera donc également particulièrement important pour assurer une bonne méthylation. On en trouve surtout dans les fruits secs (en particulier les noix du Brésil), les sardines en conserve, les fruits de mer (en particulier les bigorneaux) ainsi que dans la farine de sarrasin (la teneur en magnésium du chocolat reste controversée quant à sa biodisponibilité).

Sans surprise (puisqu’une très grande partie des processus de méthylation y ont lieu), le foie arrive largement en tête des aliments les plus denses nutritionnellement, surtout en regard des nutriments nécessaires à la méthylation. Une petite portion de foie par semaine (ou d’abats en général) pourrait donc être la formule idéale afin de pouvoir dormir tranquille, et ne plus trop se préoccuper de l’apport nutritionnel du reste de notre alimentation !

En France, les diagnostics de mutation de la MTHFR sont de plus en plus répandus, en particulier pour les femmes enceintes ou souhaitant procréer, puisqu’un déficit en vitamine B9 peut induire de graves malformations chez le fœtus. Pour cette raison, on supplémente systématiquement la femme enceinte en acide folique. Mais pour les personnes porteuses d’une mutation MTHFR, l’acide folique ne sera vraisemblablement pas métabolisé (ou pas suffisamment), et la carence en vitamine B9 restera probable.

Si vous êtes enceinte ou que vous souhaitez avoir un enfant, n’hésitez pas à demander à votre médecin un diagnostique du gène MTHFR. Sinon dans le doute, choisissez de la vitamine B9 sous forme méthylfolate de calcium.

Par ailleurs, comme le rappelle le Dr Lynch, créateur de StrateGene, il faut garder en mémoire que le fonctionnement de ces enzymes reste étroitement lié à notre hygiène de vie, car elles aussi obéissent aux lois de l’épigénétique.

En attendant de pouvoir s’appuyer sur cette science nouvelle pour des traitements efficaces et novateurs, à ce jour, le plus important en plus d’une alimentation très riche en nutriments qui soutiennent la méthylation, et :

de s’assurer un sommeil suffisant et réparateur ;
de pratiquer une activité sportive régulière ;
et de rester éloigné de toute source de stress et de pollution, car tous ces facteurs influencent fortement nos processus de méthylation.

Epigénétique


Comme on peut le lire sur le site de l’INSERM : « Alors que la génétique correspond à l’étude des gènes, l’épigénétique s’intéresse à une « couche » d’informations complémentaires qui définit comment ces gènes vont être utilisés par une cellule ou… ne pas l’être. » 

Dit autrement (et en simplifiant la chose), nous héritons d’un patrimoine génétique de nos parents. Ces gènes nous prédisposent à certaines choses, qu’elles soient positives (comme certaines capacités physiques) ou négatives (comme certaines pathologies). Jusqu’à récemment, nous pensions que nous ne pouvions échapper à cet héritage, et que nous subissions l’influence de nos gènes quoi qu’il advienne.
L’épigénétique est une science nouvelle, elle montre au contraire que les gènes ne sont que des prédispositions, mais que leur influence dépendra entièrement de notre mode de vie : l’alimentation, le stress, les pensées, la pollution environnante, etc.
La capacité des gènes à s’exprimer, ou non, en fonction du mode de vie, dépendra ainsi entièrement de la méthylation.

Sources alimentaires

es sources alimentaires sont celles contenant des protéines animales (viande, poisson, oeuf, etc.) ou des protéines végétales (graines oléagineuses, céréales, légumineuses, etc.). Une fois digérées, les protéines animales ou végétales libèrent des acides aminés dont la méthionine.


On trouve d'importantes quantités de méthionine dans:
spitoline
les noix du Brésil (1 120 mg/100 g) ;
les viandes rouges maigres (980 mg/100 g) ;
Parmesan et gruyère (960 mg/100 g) ;
les viandes blanches (poulet ou dinde) (920mg/100g) ;
le porc (850 mg/100 g) ;
les poissons (thon, saumon, maquereau) (835 mg/100 g, les boites à l'huile sont plus riches en méthionine que celles au naturel ou cru) ;
les graines de sésame (585 mg/100 g) ;
le soja (535 mg/100 g) ;
les œufs durs (390 mg/100 g) ;
le yogourt (170 mg/100 g).

les graines de tournesol, les céréales,

Noix

Carence

Les principaux symptômes d'une carence en méthionine sont des troubles hépatiques. Une carence en méthionine peut ainsi conduire à une saturation du foie en lipides et à son intoxication. De plus, cet acide aminé étant essentiel, son manque d'apport affecte la production de neurotransmetteurs et peut conduire à des états dépressifs. Comme tout acide aminé essentiel, la carence en méthionine est donc un danger pour l'organisme.

Excès

De récentes études ont démontré un possible rôle de la méthionine dans le développement de la schizophrénie en cas de consommation excessive pendant la grossesse. De manière générale, un excès de méthionine à long terme favoriserait les risques de démence et la survenue de certains troubles cardiaques.