La salicaire
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Propriétés médicinales
La salicaire est connue en médecine populaire depuis des siècles pour son usage externe contre les démangeaisons et les problèmes d’eczéma.
La Salicaire en interne est réputée pour ses multiples vertus :
Elle est considérée comme le remède des inflammations aigues et chroniques de la muqueuse gastro-intestinale. On l'utilise contre les différentes formes de diarrhées.
Astringente et anti-diarrhéique, antiseptique et antibiotique, la salicaire à la faculté de resserrer les muqueuses du tube digestif, stoppant les diarrhées, mais agissant aussi contre les dysenteries bacillaires et les grippes intestinales, chez l’adulte comme chez le nourrisson ;
Hémostatique, elle soigne les entérites hémorragiques et les métrorragies chez la femme (les saignements qui surviennent en dehors des règles, avant la puberté ou après la ménopause, de manière anormale) ;
Hypoglycémiante, des études ont démontré que des extraits de la salicaire réduisent le glucose sanguin.
Action anti-inflammatoire et analgésique mise en avant par les extraits aqueux, la salicaire soulage les douleurs de tout type ;
Pour les voies respiratoires, elle semble posséder une action antitussive et dilatatrice des bronches.
Usage externe
En externe, la salicaire peut être utilisée pour traiter des troubles de l’appareil génito-urinaire tels que les métrites (affection utérine importante), les pertes blanches anormales, les vaginites ou le prurit vulvaire.
La salicaire fraîche est réputée pour arrêter les saignements des plaies et des blessures. Elle aide également à cicatriser.
En gargarisme, la salicaire possède des propriétés antiseptiques intéressantes pour toutes les affections de la bouche et du pharynx.
Enfin, elle peut être utilisée par voie externe comme par voie orale pour le traitement des insuffisances veineuses (jambes lourdes, hémorroïdes, etc.) sous forme de lotions ou de crèmes.
Composition
des tanins (5-12% : galliques) ;
des anthocyanosides ;
des flavonoïdes (orientine, vitexine) ;
des acides phénols (chlorogénique, p-coumarinique) ;
hétérosides (salicarine) ;
sels de fer, mucilages.
Usages culinaires
Posologie
Voie interne
La salicaire se consomme sous diverses formes. En tisane, ce sont les sommités fleuries sèches ou fraîches que l’on utilise traditionnellement.
En infusion, on laisse infuser 5 grammes de plante sèche pour 250 ml d’eau, en couvrant pendant 15 minutes, puis ensuite on filtre et on boit la préparation. On peut consommer 1 à 2 tasses par jour.
Pour les autres formes galéniques, comme les extraits fluides ou secs, teintures ou gélules, il faut se référer aux dosages préconisés par le fabricant.
Voie externe
On prépare une décoction avec 2 poignées de plantes dans 1 litre d’eau, que l’on fait bouillir 5 minutes environ. Cette préparation peut servir pour les injections vaginales ou pour les cataplasmes et lotions à usage cutané pour traiter les dermatoses et les ulcères.