Galéopsis des champs (Galeopsis segetum )

La plante a été utilisée autrefois comme aromate pour cuisiner.
Pour l' anecdote, l’ethnobotaniste François Couplan rapporte que ses feuilles auraient fait un temps les beaux jours de la gastronomie polonaise : celles-ci étaient alors servies bouillies, accompagnées de pomme de terre, de lait et de farine d’avoine.
Mais force est de constater que la consommation de galéopsis reste peu répandue. Peut-être à cause de son odeur, particulièrement forte voire déplaisante, qui peut rapidement réfréner les ardeurs des cueilleurs.

Ce sont les vertus expectorantes et ses propriétés bénéfiques pour les voies respiratoires qui sont principalement reconnues au galéopsis.

• Une autre espèce, Galeopsis tetrahit L. contient des glucosides iridoïdes

Effets expectorants légers : rhumes, grippes, bronchites, trachéites et autres affections des voies respiratoires, par les saponosides.
Effets apaisants : irritations de la gorge et toux (grasse ou sèche). Effets fortifiants sur les poumons.
Effets régulateurs de la respiration..
La plante fut autrefois utilisée pour soigner la tuberculose en raison de sa teneur en silice , mais son recours en cas d'état grippal est davantage adapté. Elle permet aussi la reminéralisation grâce à la silice qu'elle contient.
Le galéopsis est également utilisé en phytothérapie pour ses qualités diurétiques, notamment en cas d'oedème.

on utilise les parties aériennes dont les sommités fleuries

• en infusion : 4 à 6 g de galéopsis séché / 50 cl à faire infuser 5 à 10 mn (jusqu'à 3 tasses / jour que vous sucrerez avec du miel aux vertus adoucissantes),
• en extrait fluide ou teinture-mère, selon les indications du pharmacien,
• en homéopathie, Galeopsis tetrahit est proposé en granules : posologie selon les indications du pharmacien.

• Acides-phénols : acide caféique, acide chlorogénique, acide silicique et silicates solubles
• Tanins 5 %
• Flavonoïdes
• Iridoïdes dont l’harpagide (?)
• Saponosides