Douce-amère (Solanum dulcamara)
Attention !
La toxicité due à la solanine est concentrée dans les tiges, les feuilles et surtout les fruits. Le niveau de toxicité peut s'atténuer avec la fin de la saison, ce qui permet à certains volatiles de se nourrir des dernières baies encore accrochées l'hiver venu. Le fruit vert est très riche en alcaloïdes (solasodine, soladulcidine... jusqu'à plus de 0,5 % du poids sec) qui disparaîtraient en grande partie lors de la maturation, ce qui expliquerait le fait que les intoxications graves sont rares.
D'après des enquêtes récentes auprès des centres antipoison (Bruneton 2001), ces baies sont toxiques, mais moins dangereuses qu'on ne le dit généralement (sauf quand elles sont vertes).
L'ingestion des baies provoquerait douleurs abdominales, vomissements et nausées, diarrhées, dilatation des pupilles, tachycardie, maux de tête, bourdonnement d'oreilles, délires, hallucinations, convulsions, troubles respiratoires et cardiovasculaires voire mort… . ses jolies baies rouges peuvent être attractives pour les enfants ! En effet, comme toutes les plantes de la famille des Solanacées, cette morelle contient des substances dérivées de la solanine.
Composition
glucosides, acide dul- marétique, acide dulcamarique, solacéine…
Propriétés médicinales
dépuratif (Carrère)
antipléthorique
antisyphilitique
antirnumatismal, antigoutteux.
Indications :
Usage interne :
hyperviscosité sanguine, pléthore
dermatoses : acné (puberté, ménopause), eczéma, dartres, herpès, psoriasis
asthme, coqueluche, pneumonie, pleurésie, bronchites chroniques, toux spasmodiques
furonculose
syphilis (Linné)
rhumatisme, goutte
scrofulose
cancers (?).
Usage externe :
dermatoses, abcès, hémorroïdes, tumeurs, contusions.
Posologie
Compte tenu de la dangerosité de la plante, je ne parlerai pas de l'usage interne.
Ce sont les tiges, les feuilles et l'écorce qui sont utilisées par l'industrie pharmaceutique.
Usage externe :
1 poignée de tiges ou de baies dans un litre d’eau. Bouillir 10 minutes. En lotions sur les dartres, herpès. En compresses sur les hémorroïdes non ulcérées, dartres, eczémas
cataplasmes : 4 poignées de feuilles pilées et 120 g de farine de lin, bouillies avec du lard. Appliquer chaud. Ce remède aurait résolu, en une nuit, des tumeurs volumineuses et des contusions graves
feuilles fraîches écrasées sur les contusions et abcès du sein.
Histoire
Elle fleurit du milieu du printemps à la fin de l’automne. Les tiges, qui doivent être âgées d’au moins deux ans, sont intéressantes pour la récolte ; elles sont coupées en morceaux et séchées à une température maximale de 40 degrés Celsius. Les fruits ne sont pas utilisés parce qu’ils sont très toxiques, bien que la généralisation de l’ensemble de la plante soit très toxique et il faut être très prudent lors de son utilisation.
La pellicule contient un glucoalcaloïde appelé solanéine. Elle contient également un saponoïde non-glucoside et un glucoside.
En termes de toxicité, on sait que les alcaloïdes qui entrent dans sa composition provoquent des troubles gastro-intestinaux, des vomissements et des diarrhées.
Elle peut également être utilisé en usage externe, pour traiter l’eczéma et en particulier le psoriasis.
Infusion : 2% maximum. Préparez une infusion dans laquelle vous pouvez boire trois tasses par jour.Décoction : Faire bouillir 40 gr. d’écorce dans un litre d’eau pendant un moment, puis filtrer le liquide et boire dans 2 ou 3 tasses par jour. Cette préparation est largement utilisée pour combattre les douleurs arthritiques.
Cataplasmes : Faire bouillir 15 minutes dans trois quarts de litre de vin rosé, trois poignées de feuilles sèches et 100 gr. de farine de lin. Quand la préparation est épaisse, ajouter 100 gr. de graisse animale. Étendre ce mélange sur une gaze et laisser refroidir un peu, puis l’appliquer sur le forunculus et les grains.
On l’emploi en décoction à la dose de 15 à 30 g par litre d’eau qu’on fait infuser pendant 5 à 6 heures dans l’eau bouillante et qu’on laisse réduire d’1/3.Les bienfaits et les utilisations homéopathiques de Dulcamara.
Traditionnellement, on utilisaient la morelle pour traiter des problèmes de santé comme l’arthrite, la grippe et les maux de tête.
Les médicaments à base de dulcamara sont dérivés de la tige, dont on pense qu’elle contient des composés antibactériens et anti-inflammatoires.
On croit que ses fleurs consommées réduisent l’inflammation, aident à guérir le psoriasis et traitent l’arthrite. Certaines personnes, cependant, sont allergiques aux morelles et devraient éviter d’en consommer.
Dulcamara est le plus souvent prise par voie orale sous forme de pilule (homéopathie), de comprimé dissolvant ou de liquide. Elle peut également être appliquée sur la peau sous forme de crème, de gel ou de teinture.
Les scientifiques européens reconnaissent que la teinture de dulcamara peut être un traitement efficace contre l’eczéma, les démangeaisons cutanées et les affections cutanées fongiques chez les adultes.
Cependant, les chercheurs ont constaté que certaines personnes semblent éprouver une réaction cutanée indésirable à la dulcamara.
Les scientifiques ont également trouvé que la dulcamara est un traitement utile pour l’acné en raison de ses propriétés antibactériennes.
La dulcamara a été présentée comme un traitement homéopathique des douleurs articulaires (rhumatismes), en particulier lorsqu’elles sont associées à des changements de saison.
Les scientifiques ont découvert que la dulcamara contient des composés anti-inflammatoires puissants. Cependant, aucune recherche n’a prouvé que la dulcamara peut être utilisée pour réduire l’inflammation chez les personnes.
.Évitez tout contact avec ces plantes si vous les trouvez dans la nature. Le contact peut irriter votre peau. Toutes les parties de ces plantes, y compris les feuilles et les fruits, sont toxiques.