Cognassier (Cydonia oblonga),
Précautions
• Le coing n’est pas indiqué chez les personnes aux intestins paresseux (il est constipant). Les personnes qui souffrent d’ulcère du tube digestif ou d’inflammations ne doivent pas en abuser car les substances végétales contenues dans le fruit favorisent l’accumulation de gaz dans les intestins et l’estomac.
En cuisine
Chez les Grecs anciens, le coing était un cadeau rituel fait à l'occasion de mariages, car il était venu du Levant avec Aphrodite et était resté sacré pour elle car offert par Pâris. Plutarque rapporte qu'une mariée grecque grignotait un coing pour parfumer son baiser avant d'entrer dans la chambre nuptiale.
Le livre de cuisine romaine d'Apicius donne des recettes de ragoût de coing avec du miel, et propose même un mélange, inattendu pour nous, avec des poireaux.
Le cognassier produit un fruit jaune et odorant à maturité : le coing. On le consomme principalement cuit sous forme de gelées, de confitures, de pâtes de fruits ou de gâteaux. Goûtez-le en compote ou en crumble, seul ou avec des pommes, des poires et des fruits secs, en chutney pour accompagner le foie gras, poché au sirop puis nappé de chocolat fondu (à la façon des poires au chocolat)… Et surtout, essayez le coing en garniture d’un tajine, d’un couscous ou de viandes comme le canard, le veau ou le gibier : il révèle alors tous ses arômes et apporte une belle touche d’originalité à vos plats.
Le coing contient des tanins qui disparaissent à la cuisson mais qui peuvent lui donner un goût âpre. Comme la poire, la chair s’oxyde rapidement (devient brune) lorsqu’elle est coupée. Arrosez la de jus de citron ou cuire immédiatement le coing afin d’éviter son oxydation.
On le cuit au four comme une pomme, c’est-à-dire paré et au besoin pelé et on peut même en faire du vin.
Les Romains utilisaient son huile essentielle pour concocter des parfums. Les pépins du coing servaient également de base pour du fixatif à cheveux.
Propriétés
ndications de la plante entière (phytothérapie)
• Pépins : conjonctivites, ophtalmies, brûlures, engelures, hémorroïdes
• Feuilles : leucorrhées en injections vaginales
• Fruits : diarrhées et inflammations de la gorge, angines, pharyngites (gelée ou sirop)
Le coing représente un fruit intéressant de par son contenu élevé en eau et en antioxydants. C’est un très bon régulateur du transit intestinal de par sa richesse en fibres et en particulier en pectine au fort pouvoir gélifiant. La pectine a de nombreux bienfaits sur la santé notamment sur la diminution des niveaux de cholestérol sanguin ainsi que de la glycémie. La pectine a aussi la capacité de retarder la vidange gastrique et ainsi favoriser la satiété. Enfin, la pectine a aussi la capacité de former une barrière physique protégeant les cellules intestinales contre une infection microbienne.
Bien que le coing soit une source de vitamine C antioxydante, comme on le consomme cuit, la majorité de la vitamine C est détruite par la chaleur. Le coing contient également des composés phénoliques ayant des propriétés anti-oxydantes. De plus, certaines études ont démontré un potentiel effet positif sur la prévention du cancer du côlon et des reins.
Source de potassium
Le coing est source de potassium. Dans l’organisme, le potassium sert à équilibrer le pH du sang et à stimuler la production d’acide chlorhydrique par l’estomac, favorisant ainsi la digestion. De plus, il facilite la contraction des muscles, incluant le cœur, et participe à la transmission de l’influx nerveux.
Source de cuivre
Le coing est source de cuivre. En tant que constituant de plusieurs enzymes, le cuivre est nécessaire à la formation de l’hémoglobine et du collagène (protéine servant à la structure et à la réparation des tissus) dans l’organisme. Plusieurs enzymes contenant du cuivre contribuent également à la défense du corps contre les radicaux libres.
Antispasmodique, astringent, calmant, harmonisant du foie et de l’estomac, stimulant du foie, calme les douleurs des contractures musculaires, élimine l’humidité interne des organes, relâche les tendons, laxatif et anti diarrhéique, en cas de diarrhée avec vomissement, tonique, action régulatrice sur le métabolisme des graisses et des sucres, dans les digestions difficiles, les brûlures d’estomac (en cas de sécrétions excessives d’acide chlorhydrique par les muqueuses du tube digestif), en cas d’entérite : il resserre les muqueuses irritées et est calmant.